A 36 ans - il les a fêtés ce dimanche -, Marco Chiudinelli est tenté de mettre un terme très bientôt à sa carrière. "Je commence à y réfléchir, indique-t-il. Mais ma décision n'est pas arrêtée". Son classement actuel - 262e - l'incitera très certainement à entendre la voix de la sagesse. Avec un tel rang à l'ATP, le Bâlois se ferme les portes non seulement des qualifications des tournois du Grand Chelem mais aussi de la majorité des tableaux principaux des Challengers. A quoi bon donc continuer...
Mais ce week-end, Chiudinelli entend s'offrir un dernier plaisir: une victoire avec la Suisse synonyme de maintien dans le Groupe mondial dans la ville où il s'est tant entraîné tout au long de sa longue carrière. "Je suis arrivé lundi dernier déjà à Bienne. Je voulais prendre le temps de bien prendre mes marques, souligne-t-il. La nouvelle salle offre des conditions de jeu différentes de celles des courts du Centre national avec un rebond plus haut et un revêtement plus lent. J'ai un bon feeling. J'ai le sentiment d'avoir retrouvé mon jeu. Je me sens bien mieux en tout cas qu'en juin, juillet et août."
ats/tai
Incertitudes du côté biélorusse
Coup de théâtre à Bienne: le Bélarus s'est présenté devant la presse sans son no1 Egor Gerasimov (ATP 126) et sans son spécialiste de double Max Mirnyi.
Si Max Mirnyi devrait être en mesure de tenir sa place samedi - son arrivée tardive depuis la Floride s'explique par les conséquences de l'ouragan Irma -, le mystère est total quant à la présence vendredi de Gerasimov. "Egor est toujours à Minsk, explique le capitaine biélorusse Vladimir Voltchkov. Des choses doivent encore se régler entre nous avant de savoir s'il nous rejoindra. La décision tombera mercredi."
Tout indique toutefois que Gerasimov fera l'impasse sur ce barrage. Comment un joueur qui n'arriverait à Bienne que le jeudi pourrait-il être en mesure de jouer le vendredi avec une préparation pratiquement nulle? Sans Gerasimov, les chances de victoire seront bien moindres pour la Biélorussie. Le no2 biélorusse Ilya Ivashka n'occupe, en effet, que le 221e rang mondial.
Reverra-t-on un jour Federer et Wawrinka?
Revoir un jour Roger Federer et Stan Wawrinka défendre les couleurs de la Suisse en Coupe Davis relève-t-il vraiment de l'utopie ? Severin Lüthi veut encore y croire, fonction oblige sans doute, même s'il sait que les chances de vivre une nouvelle aventure avec les héros de Lille est infime. Si infime...
"Je me concentre uniquement sur la rencontre de ce week-end. Sans regarder vers l'avenir, martèle Severin Lüthi. Et sans oublier ce que nous avons accompli il y a trois ans. Même si nous devons connaître à nouveau les affres de la relégation, personne ne pourra effacer notre victoire de 2014."
Depuis le sacre de Lille, le Bâlois et le Vaudois n'ont, ainsi, joué qu'une seule des cinq rencontres disputées par la Suisse, le barrage de 2015 à Genève contre les Pays-Bas. "Si Roger devait rejouer en Coupe Davis, cela serait le fruit d'une décision spontanée", explique Lüthi.
Coupe Davis, barrage (15-17.09)
Bienne (dur)
Suisse - Bélarus
Laaksonen Gerasimov
Chiudinelli Ivashka
Bodmer Vasilevski
Bellier Mirnyi