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Nadal obtient gain de cause. L'ancienne Ministre passe à la caisse

Bachelot passe à la caisse. [Lucas Dolega]
Bachelot passe à la caisse. - [Lucas Dolega]
Ex-ministre de la Santé et des Sports française, Roselyne Bachelot a été condamnée à Paris à 500 euros d'amende avec sursis et 10'000 euros de dommages et intérêts pour avoir accusé Rafael Nadal de dopage dans une émission télévisée l'an dernier. Elle devra en outre lui verser 2'000 euros au titre des frais de justice.

Rafael Nadal a fait part de son "grand respect et de sa confiance à l'égard de la justice française" après la condamnation pour diffamation à son encontre de l'ex-ministre de la Santé et des Sports Roselyne Bachelot.

"Quand j'ai déposé plainte, il ne s'agissait pas seulement de défendre mon image et mon intégrité de sportif mais aussi ce que j'ai soutenu tout le long de ma carrière", a expliqué Nadal dans un communiqué.

La vedette espagnole voulait également "éviter que de futurs comportements tels que des accusations sans fondements ni preuve à l'encontre de sportifs restent à l'avenir impunis".

"Ma motivation n'a jamais été pécuniaire", a souligné le joueur qui avait réclamé 100'000 euros pour le préjudice subi. Les dommages et intérêts "seront intégralement versés à des oeuvres sociales en France", a-t-il ajouté.

afp/bao

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Nadal: ces accusations commencent à me fatiguer

En mars 2016, interrogée sur la chaîne D8 au sujet de l'affaire du contrôle positif de l'ancienne no 1 mondiale russe Maria Sharapova, Roselyne Bachelot, reconvertie chroniqueuse, avait accusé Nadal, longuement absent en 2012, d'avoir feint une blessure pour dissimuler un contrôle antidopage positif.

"On sait à peu près que la fameuse blessure de Rafael Nadal, qui a entraîné sept mois d'arrêt de compétition, est très certainement due à un contrôle positif", avait notamment lancé l'ex-ministre de la Santé et des Sports (2007-2010).

Ces accusations "commencent à me fatiguer", avait déclaré Nadal à l'époque. L'Espagnol, qui a remporté 10 fois Roland-Garros, avait attaqué l'ex-ministre en diffamation et demandé dans la foulée à la Fédération internationale de tennis de publier ses contrôles antidopage. Celle-ci avait répondu qu'il pouvait les publier lui-même, tout en répétant qu'il n'avait jamais été contrôlé positif.