"Mais je ne vais prendre aucun risque. Je verrai déjà si je suis capable de jouer un match d'entraînement. Et le staff médical doit de toute façon donner son feu vert étant donné que j'ai renoncé sur blessure à mon dernier tournoi", a expliqué la demi-finaliste des éditions 2015 et 2017 du tournoi parisien.
"Ça fait trois semaines que je me suis déchiré le mollet droit à Rabat", à l'échauffement. "Il faut généralement au moins 3 semaines pour soigner ce genre de blessure. Je suis gentiment en train de me refaire sur le plan physique. J'ai recommencé à taper dans la balle, mais sans avoir pu mettre l'intensité nécessaire. Je manque notamment d'explosivité".
ats/bao
"Peut-être trop tôt"
"Ce tournoi (ndlr: Roland-Garros) vient peut-être un peu trop vite par rapport à ma lésion. Je pourrais compromettre ma participation à Wimbledon, voire même la suite de ma saison si la déchirure venait à s'aggraver", a poursuivi Timea Bacsinszky, qui estime ne pas avoir pris suffisamment de temps pour se reconstruire après son opération subie à la main droite en septembre dernier.
"J'aurais dû prendre 2 mois de plus"
"J'aurais dû prendre 2 mois de plus pour me renforcer, pour faire du gainage. Une tendinite au poignet s’est par ailleurs rapidement déclenchée, car je compensais trop", a rappelé la Vaudoise, qui avait renoué avec la compétition fin janvier à St-Pétersbourg. "J'aurais dû recommencer avec des tournois ITF, car j'aurais probablement joué plus de matches sur de plus petits tournois. Mais c'est toujours facile à dire avec du recul", a glissé Bacsinszky, qui espère être au top à Gstaad (16-22.07).