Les soeurs Williams demeurent les favorites du tournoi

Les deux soeurs Williams, qui ne pourront pas se rencontrer
avant la finale, demeurent les favorites du tournoi de Wimbledon
dont Venus a remporté les deux dernières éditions. Les Américaines
ont remporté sept éditions en neuf ans, cinq pour l'aînée Venus,
dont les deux dernières, et deux pour sa cadette Serena. La famille
n'a été absente qu'une fois de la finale depuis le début du siècle,
en 2006, lorsque la Française Amélie Mauresmo avait battu la Belge
Justine Henin.



Certes les Williams n'ont pas spécialement brillé dans les
semaines qui ont précédé le Grand Chelem anglais. Serena n'a plus
rien gagné depuis l'Open d'Australie en janvier et Venus depuis le
tournoi d'Acapulco en mars. Mais cela ne saurait diminuer leur
statut de grandes favorites, tant elles ont l'habitude de se
préserver pour les grands événements, et particulièrement pour
Wimbledon, où leur puissance au service et en coup droit atteint
son efficacité maximale.

Finale familiale possible

D'ailleurs les soeurs, âgées de 27 et 29 ans, se présentent
cette année avec les têtes de série no2 et no3, ce qui montre une
implication relativement régulière depuis un an. Venus n'avait-elle
pas gagné en 2005 avec le dossard no14 et avec le no23 en 2007
?



Le tirage au sort ne les ayant pas placées dans la même moitié du
tableau, l'hypothèse d'une deuxième finale familiale d'affilée est
celle qui vaudra le moins cher chez les bookmakers, vu l'état de
l'opposition.

Safina n'aime pas l'herbe

La no1 mondiale Dinara Safina doit encore
régler son problème psychologique dans les grands rendez-vous, de
nouveau patent lors de sa défaite au début du mois sur la terre
battue parisienne, sa troisième en finale d'un Grand Chelem. Comme
son frère Marat, elle n'apprécie pas franchement le jeu sur herbe,
pas plus que la nouvelle championne de Roland-Garros Svetlana
Kuznetsova, qui n'a jamais dépassé les quarts de finale à Londres,
ou la troisième Russe du Top 5, Elena Dementieva, en petite forme
ces derniers temps.



Ce sera peut-être l'occasion pour de nouvelles têtes d'apparaître.
On pense à la Danoise Caroline Wozniacki et à la Biélorusse
Victoria Azarenka, dernières arrivées dans le Top 10, ou à
l'Australienne Samantha Stosur, une forte serveuse qui a créé la
surprise à Paris en atteignant les demi-finales.



afp/bao