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Henin remporte le derby belge et va en quarts de finale

Henin a dû retrousser ses manches pour passer l'écueil "Wickmayer".
Henin a dû retrousser ses manches pour passer l'écueil "Wickmayer".
Justine Henin remporte le derby belge et va en quarts de finale de l'Open d'Australie. L'ancienne retraitée a dominé la jeune Yanina Wickmayer 7-6 (7/3) 1-6 6-3 et affrontera la Russe Nadia Petrova.

Justine Henin s'est qualifiée pour les quarts de finale de
l'Open d'Australie en remportant le derby belge face à la jeune
Yanina Wickmayer en trois sets 7-6 (7/3) 1-6 6-3, dimanche à
Melbourne. Il reviendra à la Belge la plus expérimentée de tenter
de venger Kim Clijsters en quarts de finale face à la Russe Nadia
Petrova.



Wickmayer, 20 ans, a longtemps dégagé la meilleure impression et
posé de gros problèmes à Henin jusqu'au bout, sans jamais renoncer.
Mais l'ancienne no 1 mondiale a, dans les moments importants,
réussi à contrôler la fougue de son adversaire pour s'imposer au
métier et au courage. Cette capacité à jouer son meilleur tennis
dans les instants capitaux, illustrée à maintes reprises dans le
passé, lui a permis de défendre deux balles de premier set à 5-6
sur un revers gagnant et un coup droit magistral.

Un gros combat

Quelques minutes plus tard, rebelote dans le tie-break. Sur un
nouveau revers fantastique et un autre coup droit de rêve,
l'ancienne no 1 mondiale s'est procurée à son tour trois balles de
set. Pour conclure dès la première, grâce à un enchaînement
service-volée parfait. Du grand art. Cela lui a également permis de
refaire surface au troisième set, après une deuxième manche
rapidement abandonnée à une Wickmayer conquérante.



Souffrant physiquement, après deux derniers matches éprouvants
face à Dementieva et Kleybanova, la Wallonne a serré les dents et
le jeu pour faire le break d'entrée et le tenir jusqu'au bout, au
courage.



"C'est encore un grand moment, ce fut un gros combat, c'est
tellement bon d'être de retour,
a-t-elle commenté à chaud.
Ce n'était pas un match facile, Yanina a pris sa chance, elle a
été très agressive. Physiquement c'est dur pour moi après deux ans
d'absence."

SAFINA STOPPEE PAR SON DOS

Dinara Safina a abandonné au
premier set de son huitième de finale à l'Open d'Australie pour
laisser avancer sa compatriote Maria Kirilenko en quarts, dimanche
à Melbourne. La no 2 mondiale, qui avait mené 4-2, a jeté l'éponge
trois jeux plus tard au moment où son adversaire venait d'obtenir
une balle de set à 5-4, 40-30.



"C'est mon dos encore. Cela m'a pris d'un coup et c'est devenu
de pire en pire, c'est terrible
", a expliqué Safina,
grimaçante et en larmes.



Finaliste à Melbourne l'an dernier, Safina n'avait fait état
d'aucun problème physique avant son match. Mais elle a été victime
ces derniers mois de problèmes récurrents au dos qui l'avaient déjà
contraint à abandonner lors de sa dernière grande compétition, au
Masters de fin d'année à Doha. Elle avait alors abandonnée lors de
son premier match face à Jelena Jankovic après seulement deux
jeux.



Cette blessure a un instant remis en question sa participation à
l'Open d'Australie. Elle avait fait une croix sur son premier
tournoi cette année à Brisbane avant de faire sa rentrée à Sydney
la semaine suivante.



Kirilenko, 58e mondiale, affrontera la Chinoise Zheng Jie en
quarts de finale. La Russe s'était illustrée en battant sa
compatriote Maria Sharapova au deuxième tour. C'est la première
fois qu'elle atteint les quarts de finale dans un tournoi du Grand
Chelem.



afp/bao

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Open d'Australie, 1/8

S.Williams USA/1 - S.Stosur AUS/13
V.Zvonareva RUS/9 - V.Azarenka BLR/7
C.Wozniacki DEN/4 - N.Li CHN/16
F.Schiavone ITA/17 - V.Williams USA/6
J.Henin BEL/WC b. Y.Wickmayer BEL/Q 7-6 1-6 6-3
N.Petrova RUS/19 b. S.Kuznetsova RUS/3 6-3 3-6 6-1
J.Zheng CHN b. A.Bondarenko UKR/31 7-6 6-4
M.Kirilenko RUS b. D.Safina RUS/2 5-4 w.o.

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ZHENG JIE, LA PIONNIERE
Zheng Jie est devenue la première Chinoise dimanche à se qualifier pour les quarts de finale à l'Open d'Australie, un nouveau fait d'armes pour cette habituée des grandes premières.

C'est déjà grâce à elle que le tennis chinois avait atteint sa première demi-finale dans un tournoi du Grand Chelem, à Wimbledon en 2008. Elle avait également été la première ressortissante de son pays à atteindre la deuxième semaine d'un tournoi majeur, en 2004 à Roland-Garros. Classée au 35e rang mondial, elle a battu (7-6 6-4) l'Ukrainienne Alona Bondarenko, la troisième tête de série de rang à son tableau de chasse après Maria Jose Martinez Sanchez et Marion Bartoli.


"L'Open d'Australie est un tournoi qui me réussit bien, c'est ici que j'ai remporté mon premier titre du Grand Chelem en double", a réagi la Chinoise de 26 ans, grande spécialiste du double qui s'est imposée à Melbourne et à Wimbledon en 2006 et remporté le bronze aux Jeux de Pékin avec Zi Yan.

"On marche bien cette année ici car Li Na aussi est en huitièmes de finale", a ajouté Zheng Jie au sujet de sa compatriote et amie, 17e mondiale, qui tentera de la rejoindre en quarts de finale lundi face à Caroline Wozniacki.

Chez les hommes: le désert
C'est d'ores et déjà la première fois que deux Chinoises étaient en huitièmes de finale d'un Grand Chelem. "J'espère qu'on va continuer, maintenant tout est possible", a souligné Zheng Jie. Le tennis sans table chinois progresse très rapidement" selon la joueuse de petit gabarit (1,64 m) mais très véloce qui a grimpé jusqu'au 15e rang mondial mondial après sa demi-finale à Wimbledon en 2008.

"On a un grand tournoi à Pékin qui trouve beaucoup d'écho dans la presse", dit Zheng Jie, qui situe le point de départ de cette nouvelle passion à "la médaille d'or olympique à Athènes de Li Ting et Sun Tiantian" en double. Il s'agissait alors de préparer les Jeux olympiques suivants, à Pékin, et la Chine a consenti de gros efforts pour que son tennis soit compétitif.

Outre Li Na et Zheng Jie, la Chine compte une troisième joueuse dans le Top 100, Shuai Peng, et trente dans les 1000 premières du classement WTA. Chez les hommes, où Shao-Xuan Zeng représente le sommet du haut de son 328e rang mondial, c'est en revanche toujours le désert.

"Pourquoi? On aimerait tous le savoir. Peut-être qu'ils ne travaillent pas assez", a lancé Zheng Jie dans un grand sourire. "J'aimerais bien qu'ils progressent, comme ça on pourrait faire de bons doubles mixte."