Les Williams pour engranger, Henin pour une première

Depuis 2000, les Williams ont décroché treize places en finale (sur 18 possibles) et sept titres (4 pour Venus, 3 pour Serena). A cette impressionnante mainmise s'ajoutent quatre sacres en double. A l'opposé, le palmarès de Justine Henin est vierge de tout trophée à Wimbledon.

Le tournoi londonien est le seul Grand Chelem qui s'est toujours refusé à la Belge, elle qui a échoué deux fois à la limite des trois sets en finale (2006 contre Mauresmo et 2001 contre Venus Williams). C'est notamment pour combler cette lacune que la Wallonne était sortie de sa retraite en novembre dernier.

A l'instar de sa compatriote, Kim Clijsters n'a jamais gagné Wimbledon. L'ancienne no 1 mondiale, qui vient de revenir d'une blessure au pied, fait partie des outsiders. Il en est de même des deux grandes dames du dernier Roland-Garros, Francesca Schiavone et Samantha Stosur. Avant son triomphe de Paris, l'Italienne avait signé son meilleur résultat en Grand Chelem l'an dernier à Wimbledon, où elle avait atteint les quarts de finale. Quant à l'Australienne, elle a pour l'instant davantage brillé en double (2 finales) qu'en simple (3e tour) sur le gazon de Church Road.

Les Suissesses en deça

Côté suisse, les espoirs sont quasi inexistants. Patty Schnyder n'a jamais caché qu'elle détestait ce tournoi, elle qui reste sur deux défaites au 1er tour à Londres. Pour Timea Bacsinszky et Stefanie Vögele, ce n'est ni leur forme actuelle, ni leur palmarès à Wimbledon (2e tour pour la Vaudoise, 1er pour l'Argovienne) qui plaident en leur faveur.

Stefanie Vögele (WTA 86) a tiré une tête de série en la personnne de la Russe Maria Kirilenko (no 27). Cela devrait être plus jouable pour Timea Bacsinszky (WTA 39) contre la Roumaine Edina Gallovits (WTA 91) et pour Patty Schnyder (WTA 59) face à la Taïwanaise Yung-jan Chan (WTA 83).

si/bao