Federer affrontera Kohlschreiber pour son entrée en lice

Roger Federer débutera sa saison sur terre battue face à Philipp Kohlschreiber (ATP 34). Exempté de 1er tour cette semaine au Masters 1000 de Monte-Carlo, le Bâlois affrontera l'Allemand, contre qui il n'a jamais perdu en cinq duels. Kohlschreiber a gagné le droit de défier le no 3 mondial en dominant dimanche en trois sets le Russe Andrey Golubev (ATP 40).

Avant une éventuelle finale face au sextuple tenant du titre Rafael Nadal, Federer devra ensuite en découdre, si la logique est respectée, avec l'Autrichien Jürgen Melzer (no 7) en quart de finale, puis avec l'Espagnol David Ferrer (no 4) ou son compatriote Fernando Verdasco (no 6) dans le dernier carré.

Trois fois battu en finale par Nadal (2006-2008), Federer n'était pas présent sur le Rocher l'an dernier, préférant se ménager. Lors de sa dernière participation en 2009, il avait été battu en 8e de finale par Stanislas Wawrinka (absent cette année), quelques jours après son mariage.

"Une période intéressante"

Si Nadal est toujours solidement en tête du classement ATP, Federer et Djokovic savent que l'Espagnol a énormément de points à défendre dans un avenir proche (titres à Monte-Carlo, Rome, Madrid, Roland-Garros et Wimbledon). "Ca dépendra beaucoup de Rafa. S'il défend tout, ce sera très dur pour les autres", a souligné le Bâlois, actuellement en troisième position (8550 points contre 9700 à Djokovic et 12'870 à Nadal).

"Rafa a beaucoup de pression mais je ne pense pas que ça le préoccupe tant que ça, surtout sur terre battue", a-t-il ajouté. "De mon côté, je n'ai pas beaucoup de points à défendre et c'est certain que j'aurai des opportunités. Il y a beaucoup de choses à jouer dans les semaines qui viennent, c'est une période intéressante", a conclu Federer.

Un voisin absent

Vainqueur de Nadal en finale d'Indian Wells et de Miami, Djokovic déborde de son propre aveu de confiance mais commence aussi à accuser le coup physiquement. C'est pourquoi il s'est retiré, "la mort dans l'âme" du tournoi monégasque, son "préféré avec celui de Belgrade", faisant état d'une gêne au genou qui l'accompagne depuis trois mois. "Il le fallait pour ne pas compromettre ma saison sur terre battue", a souligné le Serbe, venu en voisin, lui qui habite à "cinq minutes à pied" avec sa copine, "étudiante en objets de luxe" (sic).

Même si sa priorité est de se "reposer", la perspective de devenir no 1 mondial, "le but de sa vie" l'anime plus que jamais. "Si je veux le devenir il me faudra être régulier sur les grand tournois car je sais que Roger et Rafa vont l'être", a estimé le Serbe, qui reste sur une série de 26 victoires.

"En d'autres temps on parlait de dopage, de paris illégaux ou d'autres débats stupides, alors parler d'un joueur qui marche fort est plutôt positif", a noté Federer, assurant ne pas prendre ombrage de l'explosion de Djokovic.

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