Battu par Berdych, Federer ira à NY en panne de confiance

Roger Federer abordera l'US Open en panne de confiance. Le Bâlois débarquera à New York avec une défaite sans appel dans ses valises: 6-2 7-6 (7/3) en quarts de finale du Masters 1000 de Cincinnati face à Tomas Berdych.

Incapable de se procurer une seule balle de break sur l'ensemble de la rencontre, Roger Federer n'a pas eu l'ombre d'une chance face à Berdych, contre lequel il s'incline pour la quatrième fois en 13 rencontres.

Sur le revêtement très rapide de l'Ohio, où il avait tout de même remporté à quatre reprises le titre - record avec Mats Wilander -, Roger Federer a payé très cher un début de rencontre fort hésitant. Même s'il fut à deux points du gain du second set au 12e jeu, il n'a jamais été en mesure d'inquiéter réellement un Berdych qui fut intraitable derrière sa première balle, avec 31 points gagnés sur 36 joués. Le Tchèque a conclu sur sa première balle de match après 1h32' de jeu. "RF" n'avait encore jamais perdu contre un joueur du top-10 à Cincinnati.

Federer reste zen

Battu par Jo-Wilfried Tsonga à Montréal et par Berdych à Cincinnati, Roger Federer ne peut plus revendiquer un rôle de favori à New York. Il lui sera même difficile de tenir son rang de tête de série no 3, c'est-à-dire de se hisser une huitième fois de rang dans le dernier carré de l'US Open.

Roger Federer n'a plus fini une saison sans titre du Grand Chelem depuis 2002. New York sera sa dernière chance... "La semaine dernière je n'ai pas bien joué mais cette semaine, je me sentais bien, j'ai très bien joué contre Del Porto et Blake. Je me sens bien, mieux qu'à Montréal. Et physiquement c'est parfait, c'est ce que je retiens de positif après ce tournoi. Je n'ai pas de problèmes, je sais ou j'en suis et je sais ce que je dois faire jusqu'à New York."

Djokovic s'arrache face à Monfils

Novak Djokovic, vainqueur 3-6, 6-4, 6-3 de Gaël Monfils (no6), est quant à lui passé près de sa première défaite sur dur cette saison (32 victoires), qui aurait été sa deuxième de la saison toutes surfaces confondues (en 57 matches). Nole n'a pas été loin du k.o. contre le Français, qui menait 1 set à 0 et 4-4, à deux jeux de faire vaciller de son trône l'indéboulonnable Serbe.

Mais c'est là qu'il a flanché, fatigué par un début de match presque parfait où il avait su bousculer un Djokovic moins fringuant qu'à l'accoutumée (15 fautes directes au premier set). "Au premier set, Novak a eu des hauts et des bas. Il était bizarre, se plaignait de l'épaule. Il ratait des points alors qu'à Montréal (en quart la semaine dernière), il ne ratait rien", a indiqué le Français.

Mais Djokovic a redressé la tête quand Monfils s'est montré moins percutant en milieu de deuxième set alors que le Français venait pourtant de débreaker pour revenir à 3-3 au cours d'un jeu de plus de 13 minutes. "J'ai commencé à mieux jouer quand j'en ai eu besoin, a déclaré le Serbe, qui a beaucoup extériorisé ses émotions pour faire basculer un public indécis. La victoire est encore plus belle au bout d'un match comme celui-là".

agences/dbu