L'ordre règne à Melbourne Park

L'Australie a perdu son dernier joueur samedi soir après la défaite de Bernard Tomic (ATP 199) devant Rafael Nadal. Battu 6-2 7-5 6-3 après 2h25' de match, le junior du Queensland a pris date pour l'avenir. Il a démontré devant le no 1 mondial qu'il possédait toutes les armes pour figurer avant ses vingt ans parmi les cinquante meilleurs mondiaux. Son jeu à la Mecir n'a pas fini de dérouter ses adversaires.

Aucun set perdu pour Nadal, Soderling et Murray

Mené 4-0 au deuxième set, Rafael Nadal a dû lâcher les chevaux pour éviter toute mauvaise surprise. Le Majorquin a gagné ses trois premiers matches sans perdre le moindre set. Robin Soderling (no 4) et Andy Murray (no 5), appelés à se défier en quart de finale, ont également rendu une copie parfaite lors de cette première semaine.

Entraîné dans un quatrième set au deuxième tour par le Croate Ivan Dodig, Novak Djokovic (no 3) a été le premier qualifié pour les quarts de finale. Victorieux 6-3 6-4 6-0 de Nicolas Almagro (no 14), le Serbe a peut-être tout à redouter de son rendez-vous de mardi devant Tomas Berdych (no 9).

Après avoir mis des mois à digérer sa finale perdue à Wimbledon face à Rafael Nadal, le Tchèque a retrouvé toute sa superbe. La manière avec laquelle il s'est imposé devant Fernando Verdasco (no 9) fut vraiment impressionnante. Il a battu le Madrilène 6-4 6-2 6-3. Il aura sa chance contre Nole.

Cure de modestie tricolore

Pour la première fois depuis 2005, aucun joueur français ne s'était hissé en huitième de finale. L'excuse est toute trouvée: la proximité de la finale de la Coupe Davis perdue en Serbie. Elle n'est pas valable. A l'image d'un Jo-Wilfried Tsonga qui n'a marqué que deux jeux lors de ses deux derniers sets contre l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov (ATP 46), les Tricolores ne tiennent pas la distance dans les grands rendez-vous. Ils se voient trop beaux, à l'exception de l'irréprochable Gilles Simon. Une cure de modestie est nécessaire comme le reconnaissait à demi-mot Tsonga dans un éclair de lucidité.

si/bao