Wawrinka: "on peut déceler quelques faiblesses dans le jeu de Federer"

"J'ai su faire face à la pression. Je suis vraiment très heureux avec tous les aspects de mon jeu." C'est un Stanislas Wawrinka rayonnant et prêt pour le plus grand défi de sa carrière qui s'est présenté devant la presse à Melbourne.

"Je joue en confiance depuis mon titre à Chennai. La victoire vendredi soir contre Monfils m'a aidé, explique-t-il. J'ai pu trouver la clé à la relance avec mes retours bloqués. Après l'échange pouvait s'installer et cela m'avantageait bien sûr."

"J'ai su rester concentré"

Mais jouer un ancien no1 mondial dans un huitième de finale du Grand Chelem exige également une concentration de tous les instants. "Je n'ai songé à la victoire qu'après la balle de match, avoue-t-il.

Même si j'avais pris l'ascendant, tout peut basculer très vite dans un tel match.

Surtout contre un serveur comme Roddick. J'ai su rester parfaitement concentré pendant tout le match."

Mardi, Stanislas Wawrinka tentera de prendre sa revanche sur Roger Federer qui l'avait battu en trois sets au printemps dernier à Roland-Garros. "Ce huitième de finale à Paris fut une belle expérience malgré la défaite, se souvient-il. Je n'avais pas bien commencé la partie. J'ai eu ma chance au deuxième set."

Pour Stan, Melbourne ne devrait pas rimer avec Paris. "Je joue beaucoup mieux ici, lance-t-il. Il s'agira de notre premier duel sur dur au meilleur des cinq sets." Un duel qui pourrait, pourquoi pas, lui sourire.

"Nous n'oublierons jamais les Jeux olympiques"

"La clé sera mon service. Je dois servir aussi bien que ce soir pour avoir une chance, souligne-t-il. Mais je sais que si Roger joue à son meilleur niveau, il sera extrêmement difficile à battre".

"Même s'il a perdu deux sets contre Simon et un contre Robredo, il est là. Il est toujours là d'ailleurs. On peut toutefois déceler deux ou trois petites faiblesses dans son jeu... Mais on sait également qu'il est capable de monter en puissance au fil du tournoi."

Le fait d'affronter le joueur avec lequel il a cueilli l'or en 2008 aux Jeux olympique de Pékin n'aura, selon Stanislas, aucun incidence sur le plan émotionnel. "Nous avons partagé de belles choses en commun à Pékin", glisse-t-il.

"Nous n'oublierons jamais ces Jeux. Qu'il soit mon ami ne changera rien à mon approche du match. Mardi sur le court, cela sera chacun pour soi !"

si/mor