Kim Clijsters reprend la couronne de no1 mondial

La Belge Kim Clijsters s'est assurée de ravir à la Danoise Caroline Wozniacki la place de numéro un mondiale au classement WTA. Elle s'est en effet qualifiée pour les demi-finales de l'Open de Paris.

"C'est difficile de comparer avec 2006 lorsque j'étais redevenue numéro 1. Je me rappelle de mon émotion, de ma fierté à l'époque. Mais les circonstances n'étaient pas les mêmes car c'était après avoir gagné la finale alors qu'ici on est en plein milieu du tournoi", a expliqué la native de Bilzen.

Clijsters a balayé en moins d'une heure l'Australienne Jelena Dokic 6-3 6-0 pour retrouver le fauteuil de leader qu'elle avait déjà occupé en 2003 et 2006.

"C'est incroyable d'avoir réussir ça aussi vite après mon come-back", a réagi la Flamande en fin de match lors d'une cérémonie sur le court où elle a reçu le trophée de première joueuse mondiale des mains d'Amélie Mauresmo, co-directrice de l'Open. "Cela fait quelques mois que je joue vraiment bien. Je suis très contente de redevenir numéro un ici en Europe, pas en Belgique, mais tout près (...) la dernière fois c'était à Los Angeles", a-t-elle poursuivi. En français!

Une retraite en 2007, et un come-back en puissance

Victorieuse des deux derniers tournois du Grand Chelem, soit l'US Open en septembre et l'Open d'Australie en janvier, ainsi que du Masters en décembre, elle devient ainsi, à 27 ans, la première mère de famille à être classée numéro un mondiale.

La Belge avait pris sa retraite en 2007, le temps d'épouser le basketteur américain Bryan Lynch et de mettre au monde une petite Jada, avant de revenir sur le circuit en août 2009 et de signer son retour par une victoire à l'US Open début septembre.

"Savourer de façon différente"

Ce retour au sommet offre un supplément de légitimité à la suprématie mondiale d'un circuit féminin qui était toujours à la recherche d'une patronne, depuis les hésitations des soeurs Williams et les retraites de joueuses comme Martina Hingis, Lindsay Davenport, Amélie Mauresmo et dernièrement Justine Henin.

"C'est un peu étrange de recevoir des fleurs, un trophée, et de faire un discours alors que le tournoi n'est pas encore fini. Je suis plus vieille aussi, plus expérimentée. Je suis capable de savourer les choses de façon différente, de partager cela avec mon équipe."

agences/hdel