Le fait de ne pas avoir encore disputé un seul tournoi cette année n'altère en rien ses certitudes. "J'ai joué des matches en décembre en Amérique du Sud contre des joueurs de grande valeur. Je me suis entraîné à Dubaï avec Henri Laaksonen avant d'arriver très tôt ici à Melbourne, explique-t-il. Je me connais bien. Je sais où est mon jeu. Je sais aussi que beaucoup de choses dépendent de moi, comment je sers, comment je bouge. Je suis confiant en mes capacités".
Paire, Davydenko, Tomic...
Le Bâlois admet que son tableau - Paire, puis sans doute Nikolay Davydenko et Bernard Tomic en première semaine - "est plus dur cette année qu'il a pu être les années précédentes". Mais fort de son expérience - il disputera à Melbourne son 53e tournoi du Grand Chelem d'affilée -, il ne panique pas une seule seconde. "L'erreur est de voir trop loin, dit-il. Je veux me concentrer uniquement sur mon match de mardi contre Paire. Benoît est un joueur talentueux. Je l'ai battu aisément en octobre dernier à Bâle. Mais il m'affrontait pour la première fois et ce match était particulier pour lui dans la mesure où il avait échangé des balles bien des années plus tôt avec moi à Marseille lors d'un Kid's Day".
A ses yeux, l'absence de Rafael Nadal modifie quelque peu la donne à Melbourne. "Sans Nadal, des joueurs se disent qu'ils peuvent gagner ce tournoi en ne devant battre seulement qu'un membre du Big Four, remarque-t-il. Qui sait ce que nous réservera ce tableau ?".
si/bao