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Tsonga plus fort que les "bestioles"

Les conditions caniculaires ne ravissent guère le Français. [Greg Baker]
Les conditions caniculaires ne ravissent guère le Français. - [Greg Baker]
Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié jeudi pour le troisième tour de l'Open d'Australie malgré les attaques incessantes de "bestioles", de gros papillons de nuit en l'occurrence.

Vainqueur 6-3 7-6 (7/1) 6-3 du Japonais Go Sodea, le Français est sorti avec un sentiment mitigé du court, conscient de n'avoir "pas fait un match extraordinaire" mais content que "l'aventure continue".

Le no8 mondial a notamment subi une grosse "baisse d'énergie au début du deuxième set" dans lequel il a été mené 5-2 avant de se ressaisir, grâce notamment à son service.

"Je m'énerve pour pas grand-chose"

Il est alors apparu très agacé, comme souvent sur un court lorsque les choses tournent mal, un défaut qu'on ne voit pas chez les quatre meilleurs. "Je m'énerve pour pas grand-chose et je suis bien conscient que ce n'est pas bien. Je suis assez sensible à ce qui se passe autour de moi. C'est peut-être une qualité dans la vie, mais pas sur un terrain", a-t-il estimé.

Jeudi, ce furent notamment de "gros insectes", des papillons de nuit sortis en masse par des températures caniculaires, frôlant les 40 degrés, qui ont failli faire sortir Tsonga de ses gonds.

"Un vrai calvaire"

"Les insectes ça m'irrite. Il y en a une qui m'a attaqué au moment de retourner au tie-break. C'étaient des gros papillons de nuit. Ce n'est pas méchant mais c'est perturbant: ils se posent sur ton bras, ta jambe. Il y en a même un qui s'est faufilé sous ma casquette", a-t-il raconté.

 Parfois c'est pire. "Il y a souvent beaucoup de mouches ici et ça peut devenir un vrai calvaire. Elles t'entrent dans les oreilles, le nez."

 Une année, il a même frôlé la catastrophe lorsqu'une guêpe est entrée dans son short. "Elle ne m'a pas piqué mais je ne suis pas passé loin de la correctionnelle", a lancé Tsonga dans un grand sourire.

afp/alt

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