Diminué, Federer chute dès les huitièmes!

Incapable de ravir le service de l'Allemand malgré cinq balles de break dans sa - nouvelle - raquette, Roger Federer perd une troisième fois de rang contre un joueur classé au-delà de la 50e place mondiale après ses défaites à Wimbledon contre Sergiy Stakhovsky et à Hambourg devant l'Argentin Federico Delbonis. Il faut remonter à l'automne... 1999 pour retrouver la trace d'une telle contre-performance. Mais à l'époque, l'homme aux dix-sept titres du Grand Chelem n'avait que dix-huit ans.

Une seule balle de break "jouable"

Brands a signé son premier break au sixième jeu en trouvant la ligne avec son coup droit à 30-40. Dans la seconde manche, il pouvait cette fois ravir le service du Bâlois au premier jeu. Un jeu dans lequel le septuple Champion de Wimbledon a commis quatre erreurs à la volée.  "Quand on est plus ou moins blessé, on fait souvent des bêtises sur le court, avoue-t-il. J'ai joué sans douleur aujourd'hui, mais j'ai attendu mon échauffement avant de me décider de disputer ce match. Au sein de mon entourage, on m'avait plutôt conseillé de renoncer".

Face à Federer, contre lequel il s'était incliné huit jours plus tôt à Hambourg, Brands a été presque en état de grâce avec ses 78% de réussite en première balle et ses 11 aces. Il n'a surtout pas tremblé dans les moments cruciaux de la rencontre. Sur les cinq balles de break qu'il a concédées, il

en a joué quatre à la perfection. Sur la cinquième, Roger Federer avait vainement cherché son salut en suivant son retour au filet.

Forfait pour Montréal?

Ce détour vers les hauteurs de Gstaad devait le remettre sur le droit chemin. Il l'enfonce dans la crise. La question de sa présence dans deux semaines au Masters 1000 de Montréal se pose. S'il ne peut pas donner sa pleine mesure en raison de ses douleurs dorsales, qu'aurait-il à gagner à jouer ces deux tournois avant l'US Open?

"Ma présence à Montréal est loin d'être acquise, lâche Roger Federer. Je dois d'abord m'occuper de mon dos. La pire chose qui pourrait m'arriver aujourd'hui, c'est une grave blessure. La douleur est moins vive qu'à Indian Wells. J'ai pris des anti-inflammatoires pour jouer à Hambourg. Mais je crois que la guérison passe par les exercices de consolidation".

si/lper