Les petites confidences et anecdotes de Roger Federer

Le Bâlois révèle par exemple qu'il a joué une fois en pensant à
l'argent: «C'était lors de mon premier Masters à Shanghaï
(réd: en 2002). J'étais déjà qualifié pour les demi-finales
avant mon dernier match du tour préliminaire. Même sans enjeu
sportif, un succès pouvait me rapporter 150'000 francs. A quasiment
chaque frappe de balle, je pensais à ce que je pourrais m'offrir
avec une telle somme. C'était l'enfer ! (réd: il s'était
finalement imposé contre Thomas Johansson). Heureusement, cela
ne s'est plus reproduit».

Amateur de viande grâce à Rosset

Parmi quelques autres anecdotes, Federer raconte aussi comment
Marc Rosset l'a initié à apprécier la viande: «J'étais
végétarien jusqu'à 16 ans. Puis, en 1998, lors d'une rencontre de
Coupe Davis, Marc Rosset m'a emmené dans un Steak House. Il était
effaré que je sois végétarien. Il a alors appelé le chef pour qu'il
me fasse goûter divers morceaux. J'ai aimé et depuis je mange de la
viande».



D'autres informations badines parsèment cette interview de 55
questions. Le no 2 mondial y dit par exemple vouloir «3, voire
4 enfants» et détester «les conseils et analyses après mes
défaites contre Nadal, quand chaque point est décortiqué».
Interrogé sur sa journée idéale, Federer répond qu'il la passerait
«soit avec des amis à la maison, soit avec Mirka sur une plage
des Maldives».

"Je n'arrive pas à me concevoir comme coach ou consultant"

Concernant l'après tennis, le joueur de
27 ans pense prendre de la distance avec ce milieu.
«Aujourd'hui, je n'arrive pas à me concevoir comme coach ou
consultant pour la télévision. Je m'imagine davantage actif pour
des sponsors ou en montant mon propre business. De manière
générale, je me vois vivre en Suisse, m'occuper de ma famille et
profiter de la vie».



Federer a beau être considéré comme le meilleur joueur de
l'histoire, il envie les coups de certains de ses adversaires.
Selon lui, le tennisman parfait possède le service d'Andy Murray,
le revers de David Nalbandian, le coup droit de Rafael Nadal, la
combativité de Lleyton Hewitt, la volée de Stefan Edberg, Patrick
Rafter ou Tim Henman. «Dans le secteur du mental, je citerais
encore une fois Nadal», a-t-il conclu.



si/rsch