Stanislas Wawrinka perd en 5 sets face à Murray

Dommage, trois fois dommage pour Stanislas Wawrinka! Le no2
helvétique a livré l'un des meilleurs matches de sa carrière lundi
soir, jusqu'à 22h40 locales (23h40 suisses), pour finalement
s'incliner en cinq sets, après 3h55 de lutte, devant le chouchou de
Wimbledon, l'Ecossais Andy Murray.

Montée en puissance de Murray

Après avoir remporté le premier set de main de maître face à un
adversaire très nerveux, le Vaudois a ensuite subi la loi d'un Andy
Murray retrouvé, perdant ainsi les 2e et 3e manches non sans avoir
galvaudé de nombreuses balles de break.



Mais Stan a puisé dans ses ressources pour remporter le 4e set 7-5
après avoir passé tout près du K.O., reprenant par la même occasion
l'avantage psychologique sur son adversaire. En vain, puisqu'après
avoir effacé un premier break, il a finalement craqué à 3-3 dans le
dernier set.



Wawrinka peut nourrir bien des regrets. Faisant jeu égal avec son
adversaire soutenu par un central surchauffé, le Vaudois a en effet
eu toutes les peines du monde à concrétiser les nombreuses balles
de break qu'il s'est procurées (4 sur 14). Au contraire de son
rival et compagnon d'entraînement, qui a su profiter des occasions
pour faire la différence.

Une première sous le toit

A noter que c'est la première fois que
le nouveau système d'éclairage sur le court central a été utilisé,
ce qui a permis à cette rencontre d'aller à son terme, s'achevant à
22h40 locales, du jamais vu dans le tournoi londonien. Mais plus
que cette première historique, c'est la frayeur que s'est faite
Murray que retiendra son public.



Le Britannique, lui, ne voulait retenir que la victoire: "se
sortir d'un match comme ça, ça donne beaucoup de confiance pour la
suite. C'était spécial, un match fantastique", a-t-il dit,
visiblement épuisé par presque quatre heures de jeu. Et ça, c'est
un peu - beaucoup même - grâce à un excellent Stan.



Andy Murray devra se montrer autrement plus convaincant face à
Juan Carlos Ferrero en quarts et surtout Lleyton Hewitt ou Andy
Rodick en demi-finale, s'il veut devenir le premier Britannique à
s'imposer à Wimbledon depuis Fred Perry en 1936 comme il en a
l'ambition.



Patrick Suhner avec les agences