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John McEnroe à Zurich avec d'"anciennes gloires"

Le public suisse pourra de nouveau assister aux facéties de John McEnroe.
Le public suisse pourra de nouveau assister aux facéties de John McEnroe.
Le public zurichois aura l'occasion de revoir John McEnroe et Cie dans un tournoi "d'anciennes gloires". Le président de Swiss-Tennis René Stammbach a aussi parlé de son espoir de revoir Roger Federer en Coupe Davis.

Organiser un tournoi d'anciennes gloires pour financer la
relève: telle est la démarche plutôt surprenante conduite par le
président de Swiss Tennis René Stammbach. «Je dois trouver un
demi-million de francs supplémentaires pour nos jeunes,

explique-t-il. Le tournoi Champions Tour de Zurich doit me
permettre de parvenir à mes fins».




Swiss Tennis organisera donc le Zurich Open qui se déroulera du 9
au 13 mars 2010 à la Saalsporthalle. Ce tournoi qui compte pour le
Circuit ATP des anciens champions réunira John McEnroe, Stefan
Edberg, Yevgeny Kafelnikov, Goran Ivanisevic et Henri Leconte. Un
joueur suisse, Marc Rosset, Jakob Hlasek ou Heinz Günthardt, sera
invité à rejoindre le plateau. Un tournoi juniors sera organisé
parallèlement ainsi qu'un double mixte avec un ancien champion aux
côtés d'un junior. «C'est une formule novatrice. Je suis
surtout convaincu que c'est la bonne»
, glisse René
Stammbach.

Pas un centime

René Stammbach assure que Swiss Tennis ne dépensera pas un
centime pour ce tournoi dont le budget se chiffre à 3 millions de
francs. «La Fédération ne court aucun risque. Tout sera couvert
par l'investissement des sponsors. Le 90 % du budget est déjà
assuré»
explique-t-il. Je prends d'ailleurs un pari: ce
tournoi se jouera à guichets fermés !»
La contenance de la
salle sera de 2700 places.



Après la dernière édition en 2008 du tournoi WTA, René Stammbach
ne voulait pas que Zurich devienne une ville sans tennis. «Ce
tournoi des anciens champions était la seule option qui
s'offrait
, souligne-t-il. A Zurich, le tennis féminin n'a,
d'une part, plus sa place. «Monter», d'autre part, un troisième
tournoi ATP en Suisse après Bâle et Gstaad exigeait d'énormes
moyens financiers».




On le sait, Swiss Tennis ne peut pas compter, comme les
fédérations anglaise, française et italienne, sur la manne d'un
tournoi du Grand Chelem ou d'un Masters 1000 dont les bénéfices
sont conséquents. «Et ne me parlez-pas de la Coupe Davis !
Depuis la finale de Fort Worth en 1992, elle nous coûte de
l'argent,
ajoute René Stammbach. Nous payons toujours au
prix fort l'absence d'un véritable stade de tennis. Les coûts
imposés par l'aménagement d'une salle comme Palexpo sont
exorbitants».

Un président hors-jeu

L'avenir s'annonce heureusement
sous de meilleurs auspices. Swiss Tennis bénéficera avec la
nouvelle patinoire de Bienne d'une salle fonctionnelle de 7000
places qui sera vraiment idéale pour les rencontres de Coupe Davis.
Sur le plan sportif, Roger Federer devrait logiquement replacer la
Coupe Davis parmi ses objectifs principaux. «Roger a battu le
record des titres du Grand Chelem de Pete Sampras derrière lequel
il courait
, poursuit René Stammbach. Il est désormais
libéré d'un certain poids. Je souhaite que la Coupe Davis
redevienne pour lui une priorité»
.



Le président reconnaît n'avoir aucune influence sur la conduite de
cette équipe



de Coupe Davis. «Le boss, c'est Federer. Wawrinka a sans doute
aussi son mot à dire
, lâche-t-il. Ce n'est pas mon domaine
de compétence. La seule fois où je me suis immiscé dans le choix du
capitaine (ndlr: la nomination de Jakob Hlasek à l'automne 1999),
les choses avaient très mal tourné...
» Severin Lüthi peut
dormir tranquille.



si/ag

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Danger pour Wawrinka

l y aura un adversaire de taille sur la route de Stanislas Wawrinka (ATP 24) à Gstaad. Grandissime favori du tournoi, le Vaudois, s'il remporte bien sûr ses deux prochains matches, devra écarter samedi le vainqueur du choc entre Igor Andreev (ATP 27) et Jerémy Chardy (ATP 33).

Le Russe et le Français ont les moyens d'inquiéter le Vaudois. Finaliste en 2004 devant Roger Federer et l'an dernier face à Victor Hanescu, Andreev s'est imposé 6-4 6-1 devant le Tchèque Jan Hernych (ATP 84). Chardy a, quant à lui, vécu un tout autre scénario contre Mikhaïl Youzhny (ATP 70) qu'il a battu 6-3 5-7 6-1.

Pénible conclusion
Le Palois a bien failli vivre les mêmes tourments que Michael Lammer, capable de perdre des matches qu'il aurait dû gagner mille fois. Chardy a, en effet, mené 5-1 au deuxième set avant de perdre six jeux d'affilée. Fort heureusement, il a su retrouver ses esprits à l'entame du troisième set. Mais une fois encore, son bras a tremblé au moment de conclure. A 5-1 40-15, il laissait filer deux balles de match. A 5-3, un premier service imparable lui permettait de réussir un smash qu'un débutant n'aurait pas raté pour conclure sur sa quatrième balle de match. Il était temps.

«Perdre un set après avoir compté deux breaks ne m'est pas arrivé souvent, explique Chardy. Je suis sorti du match sur la fin du deuxième set. Je l'avoue, je l'ai laissé filer. Je n'avais que des pensées négatives. Mais à l'arrivée, je crois que je mérite ma victoire». Titré il y a dix jours à Stuttgart et huitième de finaliste la semaine dernière à Hambourg devant Nikolay Davydenko, Jérémy Chardy assure qu'il a encore du «jus» pour prolonger l'aventure à Gstaad.

Open de Gstaad, huitièmes de finale
S.Wawrinka SUI/1 - T.Bellucci BRA/Q
I.Navarro P. ESP - N.Kiefer GER/6
I.Andreev RUS/3 b. J.Hernych CZE 6-4 6-1
J.Chardy FRA/5 b.M.Youzhny RUS 6-3 5-7 6-3
M.Daniel BRA - J.Benneteau FRA
F.Serra FRA - V.Hanescu ROM/4
A.Beck GER b. G.Garcia-Lop. ESP 7-6 1-6 7-6
V.Crivoi ROM b. T.Gabashvili RUS 6-4 6-4