Battu lors de ses deux précédents tournois, Roger Federer a
assuré qu'il n'était «pas inquiet de ses performances» à
deux jours du début du Masters. Le numéro un mondial assure s'être
bien préparé après son élimination au 2e tour à Paris-Bercy.
- Comment expliquez-vous vos défaites à Bâle et à
Paris-Bercy?
ROGER FEDERER: Après six semaines sans
compétition, c'était difficile de revenir. A Bâle (en finale),
Novak Djokovic a bien joué, il ne m'a pas donné grand chose.
C'était à moi de faire la différence, mais je n'avais peut-être pas
assez joué avant pour y parvenir. A Paris, je suis tombé sur un
gars qui jouait incroyablement bien (Julien Benneteau). Cela a été
dur parce que je crois que j'avais vraiment le potentiel pour aller
loin dans ce tournoi. Je ne suis pas inquiet de mes performances.
Je me suis bien entraîné après.
"Cette année, c'est plus ouvert"
J'espère que le
boulot que j'ai fait va payer.
Roger
Federer
- Attachez-vous de l'importance au
fait que la place de n°1 mondial reste en jeu lors de ce Masters
entre Rafael Nadal et vous?
ROGER FEDERER:
J'en suis conscient. Je mentirais
si je disais que je suis là juste pour bien jouer. Je suis là pour
essayer de gagner le tournoi et rester n°1 mondial. C'est une des
raisons pour lesquelles je ne suis pas allé en Asie, pour être bien
frais mentalement et physiquement. Même si j'ai perdu d'entrée à
Paris, je me suis entraîné à Roland-Garros jusqu'à dimanche. Je me
suis donné la meilleure préparation possible pour être en forme
ici. J'espère que le boulot que j'ai fait va payer.
Quelle réflexion vous inspire la composition des
groupes?
ROGER FEDERER:
Les deux sont équilibrés. Les
meilleurs ont été très réguliers au plus haut niveau. Tout le monde
a battu un peu tout le monde, c'est pour ça que ça va être
intéressant. Les quatre premiers (lui-même, Nadal, Djokovic et
Murray) ont tous gagné beaucoup de tournois. Del Potro a remporté
l'US Open et Davydenko est revenu très fort après avoir été empêché
de jouer en début de saison. Cette année, c'est plus ouvert que les
précédentes.
agences/mor
"On ne peut pas en vouloir à Thierry Henry"
Roger Federer a estimé qu'"on ne (pouvait) pas en vouloir à Thierry Henry pour avoir continué à jouer" après avoir commis une main qui a permis à la France de marquer un but décisif pour la qualification au Mondial 2010 mercredi face à l'Irlande.
"Tout s'est passé en une seconde. On ne peut pas lui en vouloir pour avoir continué à jouer si l'arbitre n'a rien vu. C'est la faute du système et de l'arbitre", a dit le n°1 mondial.
"Ca arrive tellement souvent. Il y a tellement de buts qui ne sont pas des buts. C'est seulement un de plus", a-t-il ajouté. Le Bâlois a estimé qu'un recours à la vidéo pourrait être utile. "Avec la technologie qui existe, ils pourraient peut-être faire quelque chose comme ce qui existe en hockey. On ne peut pas arrêter le jeu tout le temps et tout analyser, mais on peut faire certaines choses", a expliqué le sextuple vainqueur de Wimbledon.
Masters de Londres (22-29 novembre)
Le programme des deux premières journées
Dimanche
Pas avant 15h15
A.Murray GBR - JM Del Potro ARG sur tsr2 et tsrsport.ch
Pas avant 21h45
R.Federer SUI - F.Verdasco ESP sur tsr2 et tsrsport.ch
Lundi
Pas avant 15h15
R.Nadal ESP - R.Soderling SWE sur tsr2 et tsrsport.ch
Pas avant 21h45
N.Djokovic SRB - N.Davydenko RUS
Groupe A
Roger Federer SUI/1
Andy Murray GBR/4
Juan Martin Del Potro ARG/5
Fernando Verdasco ESP/7
Groupe B
Rafael Nadal ESP/2
Novak Djokovic SRB/3
Nikolay Davydenko RUS/6
Robin Söderling SWE/8
Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les demi-finales.