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"Je n'aurais pas aimé subir une 3e défaite de suite"

Federer a dû mouiller sa chemise pour passer l'épaule.
Federer a dû mouiller sa chemise pour passer l'épaule.
Roger Federer revient sur sa difficile victoire lors de son 1er match du Masters face à Fernando Verdasco. Battu en finale à Bâle et au 1er tour à Paris, le Bâlois savoure ce succès étriqué et attend Murray, mardi.

«J'ai dû ramer». En une phrase et en français dans le texte,
Roger Federer a résumé son entame de Masters à Londres.
Méconnaissable pendant près d'une heure et demie, le no 1 mondial
s'est rebiffé juste à temps pour battre l'Espagnol Fernando
Verdasco (no 7) 4-6 7-5 6-1, lors d'une rencontre longue de deux
heures et bouclée dimanche à minuit.



"Si je devais retenir un point positif, c'est mon état
d'esprit qui m'a permis de revenir dans la partie",
a relevé
le Bâlois. Difficile en effet d'imaginer pire début de match:
double faute sur le premier point, break d'entrée sur un jeu blanc
et set perdu avec un total catastrophique de 16 fautes directes.
"Ce n'est que dans la deuxième manche que j'ai vraiment été
capable de mettre la balle dans le terrain, de trouver mes marques
et mon rythme. J'ai alors commencé à croire en mes chances",
a
expliqué Federer, dont le jeu de jambes est apparu très
approximatif.

Les regrets de Verdasco

La partie basculait en fin de deuxième set, à 5-5 0-30 sur le
service du Suisse. Au bord du gouffre, Federer se révoltait, tandis
que Verdasco était (une nouvelle fois) trahi par ses nerfs. Le jeu
suivant, l'homme aux 15 Grands Chelems convertissait sa première
balle de break, synonyme de gain de la manche. "A 5 partout
0-30, mon passing sort pour quelques centimètres",
a regretté
Verdasco. "Dès lors, il prenait confiance, ma condition
physique s'émoussait et la rencontre tournait. Le tennis est comme
ça."




La victoire laborieuse de Federer intervient après deux
déconvenues consécutives, essuyées en finale à Bâle contre Novak
Djokovic et lors de son entrée en lice à Paris-Bercy face à Julien
Benneteau. "Il était crucial pour moi de débuter ce round-robin
par un succès. De plus, je n'aurais pas aimé subir une troisième
défaite de suite"
, a commenté le Bâlois, qui n'a plus perdu
trois matches d'affilée depuis l'été 2002 (éliminations successives
à Gstaad, Toronto, Cincinnati et Long Island).



La revanche de Shanghaï Après avoir dominé celui qui apparaît
comme le maillon faible du Masters (hormis un Open d'Australie
euphorique, Verdasco n'a pas battu un seul joueur du top 10 cette
saison), Federer devra impérativement élever le niveau de son jeu
s'il veut conquérir un cinquième titre au Masters. Dans cette
optique, il passera un véritable test mardi soir (21h45/TSR2)
contre Andy Murray (no 4), lui aussi pénible vainqueur de son
premier match contre Juan Martin Del Potro (no 5).

Une revanche à prendre face à Murray

Duel au sommet de ce Groupe A, la partie Federer-Murray
constituera aussi la revanche du Masters 2008. A Shanghaï,
l'Ecossais s'était imposé en trois sets lors de la phase de poules,
privant pour la première fois le Suisse des demi-finales. "Je
me rappelle que j'avais abordé cette partie sans grandes
attentes",
s'est souvenu Federer. "J'avais été malade deux
jours auparavant et je revenais de blessure (dos douloureux). En
jouant de manière agressive, j'avais réussi un incroyable premier
set et n'étais pas passé loin de la victoire."
Epuisé par ce
succès 4-6 7-6 7-5 et trois heures de match, Murray n'avait ensuite
été que l'ombre de lui-même en demi-finale contre Nikolay
Davydenko.



si/ggol

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Masters de Londres (22 novembre)

A.Murray GBR/4 b. JM.Del Potro ARG/5 6-3 3-6 6-2

R.Federer SUI b. F.Verdasco ESP 4-6 7-5 6-1

Groupe A
1. R.Federer SUI/1 1 1 0 2-1
2. A.Murray GBR/4 1 1 0 2-1
3. JM.Del Potro ARG/5 1 0 1 1-2
4. F.Verdasco ESP/7 1 0 1 1-2

Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les demi-finales.