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Premier titre majeur pour Nikolay Davydenko

Nikolay Davydenko savoure son magnifique titre.
Nikolay Davydenko savoure son magnifique titre.
Nikolay Davydenko a remporté le plus beau succès de sa carrière en s'imposant en 6-3 6-4 face à Juan Martin Del Potro en finale du Masters de Londres. Il est le premier Russe à inscrire son nom au palmares du tournoi.

Eternel outsider, Nikolay Davydenko (no6) tient enfin son
premier grand titre. Le Russe a remporté le Masters de Londres en
dominant en finale l'Argentin Juan Martin Del Potro (no5) 6-3
6-4.



Battu lors de son premier match de la semaine par Novak Djokovic,
Davydenko n'a plus rien lâché depuis, s'offrant le scalp de tous
les vainqueurs des Grands Chelems 2009: Rafael Nadal en poule,
Roger Federer en demi-finale et finalement Del Potro. «C'était
déjà particulier d'éliminer Federer en demi-finale. L'émotion est
toutefois encore plus forte après la finale. Ce sont les trophées
qui comptent dans la carrière d'un joueur»
, a relevé
Davydenko.

Le sacre d'un modèle de régularité

Il joue comme sur
PlayStation. Il court partout et très vite. C'est vraiment
difficile de réussir des points gagnants.

Juan
Martin Del Potro

Le contemporain de Federer
(28 ans) n'a aussi rien volé en finale où, plus métronome que
jamais, il a dégoûté Del Potro. Seules alertes, les trois balles de
break contre lui étaient sauvées de main de maître: coup droit
gagnant, ace, service-volée. Après 1h23 de match, Davydenko
bouclait la partie la plus courte du Masters sur une dernière faute
de son adversaire. D'habitude peu expressif, il laissait exploser
sa joie au moment de devenir le premier Russe sacré dans un
Masters.



Présent pour la cinquième fois de suite au Masters et finaliste
malheureux en 2008 contre Djokovic, Davydenko n'a pas failli une
deuxième année de suite. Son jeu de défense a notamment fait le
malheur de Del Potro: «Il joue comme sur PlayStation. Il court
partout et très vite. C'est vraiment difficile de réussir des
points gagnants
», a commenté l'Argentin.



De son côté, le joueur de Volgograd s'est surtout félicité de sa
solidité mentale: «Avant la partie et même lors de
l'échauffement, je me posais beaucoup de questions. Mais une fois
le rencontre entamée, j'ai pu rester concentré jusqu'au dernier
point
», a expliqué le premier Russe titré au Masters.

Manque de reconnaissance

Antistar par excellence, Davydenko a dit espérer dorénavant
davantage de reconnaissance du public. «En octobre à Moscou,
j'ai joué contre Marat Safin et 80 % du public le soutenait. C'est
un peu décevant»
, a-t-il admis. «A Londres, je n'ai pas
signé un seul autographe. J'imagine que tout le monde guettait
Federer. Cela me va très bien, même si je prendrais bien une toute
petite part de la célébrité de Federer»
, a ajouté celui dont
la réputation avait été entachée par des accusations de match
truqué à Sopot (POL) en 2007.



Outre le renommée, Davydenko quitte Londres avec un chèque de 1,5
million de dollars et 1300 points qui lui permettent de prendre la
6e place d'Andy Roddick au classement ATP.



Paradoxalement, c'est un début de saison raté qui a aussi favorisé
son succès lors du dernier tournoi de l'année. Blessé au talon
gauche, Davydenko n'avait quasiment pas joué jusqu'en avril, lui
permettant d'économiser des forces par rapport à des rivaux qui
sont arrivés «grillés» au Masters. «Je ne veux pas pour autant
réduire mon programme en 2010»
, a prévenu le Russe, considéré
comme un des stakhanovistes des courts. «Il est trop important
d'accumuler des points et de rester dans le top 8»
.



si/rsch

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Les Bryan au pouvoir en double

Les jumeaux Bob et Mike Bryan n'ont pas perdu leur temps au Masters de Londres. En plus de gagner la finale du double face à la paire Max Mirnyi/Andy Ram (Belarus/Israël) 7-6 (7/5) 6-3, les Californiens de 31 ans ont repris les commandes au classement ATP. A l'instar de Roger Federer, les Bryan terminent pour la cinquième fois l'année avec le matricule no 1 (03, 05-07, 09).

Pour y parvenir, ils devaient absoluement remporter le tournoi, sous peine de laisser cet honneur à Daniel Nestor et Nenad Zimonjic (Canada/Serbie), éliminés dès la phase de poules. Outre leur titre au Masters, les seuls représentants américains à Londres ont glané six autres tournois en 2009, dont l'Open d'Australie. Ils avaient aussi contribué à l'élimination de la Suisse au 1er tour de la Coupe Davis, en battant le duo Wawrinka/Allegro en mars à Birmingham.

Masters de Londres, finale

N.Davydenko RUS/b. - JM.Del Potro ARG/5 6-3 6-4