Wawrinka ne lâche que 8 jeux pour son entrée

Mis en confiance par sa récente finale au tournoi de Chennai
(Ind), Stanislas Wawrinka n'a pas douté une seconde sur le court
no8 du Melbourne Park. Face à Guillermo Garcia-Lopez, le Vaudois a
fait la course en tête tout au long d'une rencontre reportée d'une
journée à cause des intempéries. Spécialiste de terre battue,
l'Espagnol n'avait pas les armes pour inquiéter véritablement
Wawrinka. Solide dans tous les compartiments du jeu et
principalement sur son service, le matricule 19 a, à l'opposé,
laissé une très bonne impression.

Papier carbone

Wawrinka a parfaitement maîtrisé la rencontre face à un
adversaire qu'il avait affronté à deux reprises jusque-là (une
victoire chacun). D'ailleurs ce n'est pas un hasard si les trois
sets se sont déroulés sur un scénario quasi identique. A chaque
fois, Wawrinka a pris le service de son adversaire d'entrée de
manche. Il a pu ensuite contrôler avec plus ou moins de facilité
les timides velléités de son opposant.



Lors du premier set, c'est une magnifique attaque de coup droit
qui a permis au Vaudois de prendre le service de Garcia-Lopez. Très
solide, Wawrinka a ensuite concédé un minimum de points sur sa mise
en jeu. Contraint de toujours courir toujours après le score, le
joueur de La Roda ne s'est jamais vraiment rebellé. Seule alerte
pour le Suisse: deux balles de contre-break à 1-0 au début du 2e
set. La menace écartée, Wawrinka a pu alors dérouler, De son côté,
l'Ibère forçait son coup droit, enchaînant les fautes directes et
facilitant la tâche du Suisse qui au final s'est emparé à cinq
reprises du service de son adversaire.

Face à Kunitsyn au 2e tour

Au prochain tour, Wawrinka sera opposé à Igor Kunitsyn. Centième
mondial, le Russe se retrouve pour la première fois de sa carrière
au deuxième tour de l'Open d'Australie. Wawrinka l'a battu 6-3 6-4
au printemps dernier à Rome. S'il devait passer l'écueil, le
Vaudois pourrait ensuite se mesurer au puissant Croate Marin Cilic,
tombeur de... Stan en finale du tournoi de Chennai.



John Nicolet