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Federer jouera le barrage en septembre

Federer viendra à nouveau prêter main forte à son pays
Federer viendra à nouveau prêter main forte à son pays
Roger Federer jouera une nouvelle fois les sauveurs pour l'équipe de Suisse de Coupe Davis, en septembre face à la Rébublique tchèque.

Le Bâlois, qui n'a pas disputé le premier tour face à l'Espagne
en février, a annoncé en marge du tournoi de Monte Carlo qu'il
disputerait le barrage en République tchèque. Du 21 au 23
septembre, la formation du capitaine Severin Luethi tentera pour la
3e année consécutive de maintenir sa place dans le groupe A de
Coupe Davis.



«Je ne me suis pas vraiment posé la question de savoir si je
jouerai ce match, confie Roger Federer. J'ai toujours affirmé que
l'on pourra compter sur moi pour les barrages. Je serai donc en
République tchèque». Cette confirmation constitue un véritable
soulagement pour Swiss Tennis. Sans Roger Federer, les perspectives
de ce barrage en République tchèque étaient, en effet, bien
sombres.

Vives critiques à l'égard de la FIT

Un vent de fronde a soufflé sur les bords de la Méditerranée
lundi (voir ci-contre). Aux côtés de Rafael Nadal,
le no1 mondial a fustigé le président de la Fédération
Internationale de Tennis, Francesco Ricci Bitti, en conférence de
presse. Les joueurs critiquent son manque de dialogue dans le choix
des dates de la Coupe Davis. «Depuis des années, on lui répète que
les rencontres doivent se disputer les semaines qui suivent l'Open
d'Australie, le tournoi de Miami, l'US Open et le Masters, explique
Roger Federer. Mais la FIT ne veut rien savoir».



«Monsieur Ricci Bitti est-il mieux placé que les joueurs pour
comprendre quelles sont les dates les plus favorables pour la Coupe
Davis ? J'en doute. J'espère que la situation ne restera pas figée.
Je ne joue plus le premier tour depuis trois ans. Nadal n'a pas
joué les deux matches de l'Espagne cette année. Ces deux
contre-exemples doivent nourrir la réflexion de la FIT».

Une nouvelle saison

Monte Carlo est le premier rendez-vous pour les «terriens» de la
saison. «La nouvelle saison commence à Monte-Carlo. Après Miami, on
efface tout !» C'est donc un Roger Federer «neuf» qui lancera sa
campagne sur terre battue avec un premier tour en Principauté face
à l'Italien Andras Seppi (ATP 101). Le Bâlois n'a encore jamais
affronté le joueur de Bolzano.



«Je suis confiant à l'entame de cette campagne, lâche Roger
Federer. J'ai progressé énormément sur terre battue depuis deux
ans. Je suis plus endurant aussi. J'ai digéré les deux défaites
contre Guillermo Canas aux Etats-Unis. Je répète encore que j'ai
livré un grand match à Miami après le premier set. J'ai seulement
manqué le coche à l'instant de conclure. J'étais un peu inquiet
entre Indian Wells et Miami. Plus depuis lors !»

Tony Roche présent

La venue de Tony Roche à Monte-Carlo est sans doute un plus par
rapport aux deux années précédentes. «Le gros du travail sur terre
battue s'effectuera lors des deux semaines qui suivent cet Open de
Monte-Carlo, explique Roger Federer. Tony est là pour ausculter mon
jeu cette semaine. A lui de me dire les domaines sur lesquels nous
devrons mettre l'accent à l'entraînement».



agences/jab

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Nadal et Federer sur un court mixte

Roger Federer et Rafael Nadal vont s'affronter le 2 mai à Palma de Majorque (Iles Baléares) sur un court de tennis dont une moitié sera en terre battue et l'autre en gazon, un match exhibition singulier organisé par le gouvernement des Baléares.

Cette "bataille des surfaces" entre les numéros un et deux du tennis mondial sera un "évènement exceptionnel" et se déroulera devant près de 7000 spectateurs dans la "Palma Arena" de la ville.

Federer mène la fronde

Lundi, Roger Federer et Rafael Nadal se sont présentés devant la presse pour fustiger la politique menée à la fois par l'Association des Tennismen Professionnels (ATP) de la Fédération Internationale (FIT).

«Les joueurs ne sont pas suffisamment écoutés», lâche Roger Federer. Le Bâlois reproche au président de l'ATP Etienne de Villiers d'agir dans la précipitation. «Son prédécesseur ne faisait rien. Lui, il va trop vite, souligne le Bâlois. Il y a déjà eu l'échec de la formule du round-robin instaurée en début d'année dans certains tournois. Il veut faire passer la refonte du calendrier sans nous consulter. J'ai eu plusieurs entretiens avec lui. Il ne me semble pas vraiment à l'écoute des joueurs. Mais je veux toujours croire qu'il est la bonne personne pour diriger l'ATP».

Etienne de Villiers et l'ATP entendent ramener le nombre de tournoi Masters Series de neuf à huit. La «promotion» de Shanghaï au rang de Masters-Series annoncée ces derniers jours condamnerait Monte-Carlo et Hambourg. «Une telle décision ne se prend pas aussi vite, poursuit Roger Federer. Il y a des bonnes raisons pour se battre pour Monte-Carlo qui a le poids de la tradition pour lui. Mais il y aussi de bonnes raisons pour se battre pour d'autres tournois. Je sais que le choix ne sera pas aisé à prendre. Etienne de Villiers a le tort de nous mettre devant le fait accompli. La majorité des joueurs partage cette opinion».