Roger Federer en finale à Cincinnati

Roger Federer s'est qualifié dans la douleur pour la finale du
Masters-Series de Cincinnati. Dans l'Ohio, le no 1 mondial s'est
imposé 6-4 6-7 7-6 devant Lleyton Hewitt (ATP 20) après 2h34' de
match. Le Bâlois affrontera dimanche le vainqueur de la rencontre
qui devait opposer Nikolay Davydenko (ATP 5) à James Blake (ATP
8).

Federer peine à conclure

Six jours après sa défaite à Montréal devant Novak Djokovic,
Roger Federer a bien failli perdre encore un match qu'il aurait dû
gagner sans problème. Face à l'Australien qu'il avait battu lors de
leurs... dix derniers duels, le Bâlois aurait dû conclure en deux
manches.



Seulement, le trop grand déchet qu'il a accusé dans son jeu a
permis au joueur d'Adelaïde de prolonger le combat. Hewitt
égalisait ainsi à une manche partout après avoir sauvé une balle de
match dans un jeu décisif qu'il remportait 9-7.



Sur sa lancée, Hewitt signait le premier break au troisième set
pour mener 3-2. Mais Federer recollait immédiatement au score avant
de rater quatre balles de break à 4-4 et deux balles de match à
5-5. On ose imaginer sa réaction s'il avait perdu le second
tie-break... Dans ce jeu décisif du troisième set, conclut 7-1 par
le Suisse, c'est Hewitt qui craquait pour perdre les six derniers
points de cette demi-finale.

Un 50e titre dimanche?

Dimanche, Roger Federer doit une revanche au public américain.
Cette finale de Cincinnati peut lui permettre de cueillir le 50e
titre de sa carrière. A une semaine du grand rendez-vous de New
York, une victoire ne peut que renforcer une confiance que l'on
sent chancelante.



Le Suisse n'a, ainsi, pas pu masquer certaines lacunes dans cette
demi-finale contre un adversaire qui n'évolue plus dans son
meilleur registre. Accroché par Stanislas Wawrinka au premier tour,
Lleyton Hewitt n'est plus que l'ombre du joueur qui dominait la
planète tennis il y a cinq ans.



En finale, Roger Federer ne peut pas se permettre de rééditer la
même performance si le Bâlois veut espérer l'emporter, que ce soit
face à Davydenko ou à Blake. Le Russe et l'Américain possèdent,
dans un bon jour, ce punch qui fait désormais défaut à
Hewitt.



agences/rou