Gonzalez promet un beau duel contre Federer

La tête de série n°24 du tournoi parisien abordera ce quart de
finale avec le plein de confiance. "Mon énergie est revenue",
lançait Gonzalez (27 ans) après son 8e de finale remporté en trois
sets face à Robby Ginepri (ATP 88). "J'ai eu des moments difficiles
dans le passé. Je n'avais plus d'énergie car je jouais très
souvent. C'est difficile de se battre sur chaque point", précisait
le cogneur de Santiago, qui avait atteint la 5e place mondiale
après s'être hissé en finale de l'Open d'Australie 2007, mais ne
pointe plus qu'au 25e rang.

Des périodes de doute

Tombeur au 3e tour de Stanislas Wawrinka (no 9) après avoir été
mené 7-5 6-2 3-0, le double médaillé des JO d'Athènes (or en
double, bronze en simple) a en effet connu deux grosses périodes de
doute: l'an dernier après sa finale perdue à Melbourne face à Roger
Federer (aucune demi-finale jouée pendant les trois mois suivants),
puis cette année après avoir conquis le titre en février à Vina del
Mar (aucun quart de finale disputé sur l'ATP Tour jusqu'à son titre
fêté à Munich en mai).



"Je me suis rendu compte que mon énergie revenait à Miami" à la
fin mars. Depuis, "Nando" enchaîne les bons résultats. Il
s'adjugeait le 10e titre de sa carrière sur la terre battue
munichoise avant de renoncer à son 3e tour à Rome en raison de
douleurs à une jambe. Il en est désormais à 16 matches remportés
consécutivement sur la terre ocre depuis le début de l'année. "Je
joue bien, et je veux continuer à avancer. J'ai discuté avec mon
coach (ndlr: Larry Stefanki) à Miami, et il veut travailler avec un
joueur qui veut vraiment gagner. J'ai déjà fait de belles choses,
mais mon objectif est désormais de remporter un Grand Chelem".

Gonzalez ravi

"Beaucoup de compartiments de mon jeu se sont améliorés. Je fais
désormais preuve de plus de patience, même si j'adore réaliser des
coups gagnants puissants", poursuivait un Fernando Gonzalez ravi de
défier à nouveau Roger Federer: "J'adore jouer contre lui, même si
je n'ai pas un très bon bilan (réd: 1-10). Il est le numéro un
mondial, et on n'a rien à perdre lorsque l'on joue contre lui. Face
à lui, il y a toujours un espace à exploiter. Mais il faut savoir
saisir sa chance".



"Si je suis dans un bon jour, je sais que je peux le battre. Mais
il est capable de jouer à un très haut niveau", concluait le
Chilien, vainqueur du Bâlois lors du Round Robin du dernier Masters
pour leur plus récent affrontement. Fernando Gonzalez aura
certainement un coup à jouer, surtout si Roger Federer se montre
aussi peu entreprenant que lundi face à Julien Benneteau (ATP 55).
Mais le Bâlois, qui se méfie évidemment de lui, n'est-il pas maître
dans l'art d'élever son niveau de jeu au moment opportun?



si/tai