Andy Murray (no 6) défiera Roger
Federer lundi à New York en finale de l'US Open. L'Ecossais accède
pour la première fois de sa carrière au stade ultime d'un tournoi
du Grand Chelem à la faveur de son succès sur Rafael Nadal.
Andy Murray s'est imposé en quatre sets, 6-2 7-6 4-6 6-4, devant
le no 1 mondial dans une rencontre qui aura duré deux jours et qui
se sera disputée sur deux courts. L'Ecossais comptait samedi deux
sets d'avance mais un break de retard dans le troisième avant de
devoir regagner les vestiaires en raison de la pluie.
Nadal impuissant
Dimanche à la reprise, Rafael Nadal gagnait ce troisième set
pour rester dans le match. Mais la route était trop longue pour le
Majorquin même s'il signait le premier break du quatrième set. Face
à la variété du tennis proposé par Murray qui alterne à merveille
les trajectoires et les effets, le Champion de Roland-Garros et de
Wimbledon n'a pas trouvé la parade pour éviter une défaite qui
répond à une implacable logique au vu de la physionomie de la
rencontre.
Andy Murray est l'un des rares joueurs avec Rafael Nadal à
présenter un bilan positif face à Roger Federer. L'Ecossais mène en
effet 2-1 dans ses face-à-face avec le Bâlois. Il avait perdu leur
premier duel à l'automne 2005 en indoor à Bangkok mais gagné en
août 2006 à Cincinnati et cette année à Dubaï.
si/alt
US Open, 1/2 messieurs
A.Murray GBR/6 b. R.Nadal ESP/1 6-2 7-6 4-6 6-4
R.Federer SUI/2 b. N.Djokovic SRB/3 6-3 5-7 7-5 6-2
.
Finale
R.Federer - A.Murray lundi 23h tsr2
Federer reste le boss
Même s'il n'est plus le no1 mondial, Roger Federer est toujours le «patron». A New York, le Bâlois a pu imposer ses désirs quant à la programmation des demi-finales. Il voulait jouer en premier pour avoir une chance de conclure avant l'ouragan. Roger Federer n'aurait toutefois pas dû être entendu.
Novak Djokovic avait disputé son quart de finale jeudi soir alors que Rafael Nadal et Andy Murray étaient qualifiés depuis mercredi déjà. La logique aurait voulu que le Majorquin et l'Ecossais ouvrent le bal samedi. Mais à l'US Open, on est prêt à tout, semble-t-il, pour satisfaire un champion qui affirme se sentir de plus en plus dans la peau d'un «New-Yorkais».
Le report de la finale à lundi incite les organisateurs à relancer le dossier du toit. «Nous estimons que le tournoi a atteint un point de non-retour qui nous oblige sérieusement à installer un toit sur le court Arthur Ashe», souligne le directeur du tournoi Arlen Kantarian.