Roger Federer admet qu'Andy Murray était le plus fort

Après Tomas Berdych et Novak Djokovic, Roger Federer ne s'est pas offert à Toronto le scalp d'un troisième membre du top-ten en moins de quarante-huit heures. Andy Murray a, de l'aveu du Bâlois, "amplement mérité sa victoire" dimanche en finale.

"Andy a joué de manière très agressive, soulignait Roger Federer. Il a pris la balle très tôt. Il ne m'a pas donné beaucoup de points. Il a su, surtout, très bien servir en fin de rencontre". Le Bâlois songeait à ses deux aces armés coup sur coup dans le dernier jeu pour écarter une balle de break et se procurer une balle de match. A la recherche d'un titre en 2010, l'Ecossais a su trouver ce relâchement qui rend le tennis très simple pour battre enfin Roger Federer dans une finale.

Le fait d'avoir enchaîné vendredi et samedi deux "night sessions" avant cette finale du dimanche agendée à 13h30 n'a pas favorisé Roger Federer. "C'est vrai, j'avais les muscles un peu raides partout: au bras, à l'épaule et aux abdos, expliquait le Bâlois. Mais on s'y fait. Je ne crois pas avoir été vraiment handicapé".

Sans Paul Annacone à Cincinnati

Lundi, Roger Federer a mis le cap sur Cincinnati, où il a un titre à défendre. Dans l'Ohio, il devra composer sans son nouveau coach Paul Annacone, qui doit remplir cette semaine des obligations avec la Fédération anglaise avec laquelle il est toujours sous contrat.

Le Bâlois, qui bénéficiera toutefois à Cincinnati du concours du fidèle Severin Lüthi, affirme avoir refait le plein de confiance. "Gagner des matches aussi serrés comme vendredi soir contre Berdych et samedi soir face à Djokovic est vraiment un sentiment délicieux, avoue-t-il. Physiquement, j'estime me situer à un niveau qui me permet d'envisager les prochaines échéances avec une certaine sérénité".

Son premier match à Cincinnati aura lieu mercredi. Il sera opposé au vainqueur de la rencontre qui opposera mardi l'Américain James Blake (ATP 107) à l'Ouzbek Denis Istomin (ATP 53).

si/alt