Federer estime que sa saison en Grand Chelem fut "bonne"

Roger Federer a jugé "décevant" que sa première finale de l'US Open contre Rafael Nadal n'ait pu se concrétiser alors qu'elle était "à un point de se produire", référence aux deux balles de match que le Bâlois s'est procurées samedi en demi-finale contre le Serbe Novak Djokovic.

Comment jugez-vous votre prestation?

ROGER FEDERER: Ce n'était pas super de ma part de faire un match avec des hauts et des bas. Novak a réussi à me pousser à faire des erreurs. C'est du bon boulot de sa part. Il s'est accroché et pour finir ça a payé. Pour moi c'était tout près de payer aussi. Dommage qu'on n'ait pas joué de tie break (dans le dernier set).

"Je ne regrette pas mes balles de match"

C'est rare de vous voir perdre malgré des balles de match...

ROGER FEDERER: Cette année, non. J'ai déjà perdu plusieurs matches après avoir eu des balles de match (deux autres déjà sur dur, au 3e tour à Indian Wells contre Marcos Baghdatis, en 8e de finale à Miami contre Tomas Berdych). Je ne regrette pas ces balles de match car il a réussi des jolis coups à ce moment-là. Ce n'était pas une finale, je ne suis donc pas aussi déçu que si ça l'avait été. C'est la seule nouvelle positive, si je dois en trouver une.

Regrettez-vous de ne pas pouvoir affronter Rafael Nadal en finale?

ROGER FEDERER: Je regrette de ne pas être en finale, et ne pas pouvoir gagner l'US Open, plus que de ne pas jouer contre Rafa. Cela dit, ça aurait été super de le rencontrer à nouveau. C'est décevant car c'était à un point de se produire. On ne saura jamais ce que ça aurait pu donner. Mais je suis arrivé six fois en finale d'affilée à Flushing Meadows et malheureusement Nadal n'était pas là. Maintenant j'ai bien fatigué son adversaire. J'espère maintenant qu'il (Nadal) va gagner dimanche.

"La saison n'est pas finie"

Votre saison en Grand Chelem n'est pas forcément probante...

ROGER FEDERER: Si vous voulez regardez ça de façon pessimiste, vous pouvez. Moi je vois une bonne année en Grand Chelem avec une victoire (Australie), une demi-finale (US Open) et deux quarts de finale (Roland-Garros, Wimbledon). C'est quand même très bien. Et physiquement ça va très bien. La saison n'est pas finie.

afp/tai