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Roger Federer a faim de trophées et veut redevenir no1 mondial

Roger Federer veut explorer de nouvelles voies en 2011. [Keystone - STRINGER]
Roger Federer veut explorer de nouvelles voies en 2011. - [Keystone - STRINGER]
Deux jours avant son 1er match officiel de l'année, à Doha, Roger Federer a fait le point sur ses objectifs de l'année. Le Bâlois rêve toujours des grands titres et fera tout pour redevenir no1 mondial.

Avant son premier match officiel de la saison à Doha, Roger Federer est revenu sur ses courtes vacances en famille et a fixé ses objectifs pour 2011. Le Bâlois a faim de trophées et veut redevenir no 1 mondial.

Comme presque toujours depuis plusieurs années, Roger Federer lance sa saison au tournoi ATP de Doha (Qatar), où il affrontera au 1er tour le qualifié néerlandais Thomas Schoorel (ATP 168). Le no 2 mondial croit dur comme fer en ses capacités et espère pouvoir poursuivre sur sa forme de fin 2010.

La pause a été plutôt courte pour le Bâlois. Peu de temps après son sacre au Masters de Londres, il s'est rendu à Dubaï avec ses deux sparring-partners Michael Lammer et l'Autrichien Stefan Koubek pour déjà préparer la saison à venir. Il a ensuite fait un crochet en Europe pour y disputer les deux matches de charité contre Rafael Nadal, à Zurich et Madrid, les 21 et 22 décembre, avant de retourner dans les Emirats pour les fêtes.

Federer raconte son Noël: "Nous avions un arbre de Noël, nous nous sommes offert des cadeaux et avons partagé un repas raffiné. Les petites ne comprennent pas encore exactement ce qui se passe, mais c'était un très beau moment. Mes beaux-parents étaient également présents. Nous avons bien profité de ces fêtes."

Seuls les parents du Bâlois manquaient à l'appel, s'étant rendus en montagne auprès de leur fille Diana, enceinte de jumeaux. "Ils doivent se multiplier", glisse Federer en riant.

"Faire les bons choix"

Or, trois jours seulement après l'exhibition d'Abu Dhabi - victoire contre Söderling et défaite contre Nadal -, les choses sérieuses commencent déjà pour le no 2 mondial. Un coup d'envoi dont il se réjouit. "Je crois que je sais à peu près où j'en suis en ce début d'année. Je veux cependant le prouver dans les faits et je souhaite très vite faire les bons choix."

Cette année 2011 sera, en terme d'objectifs à atteindre, très chargée pour un Federer qui veut compléter sa panoplie de titres en Grand Chelem et retrouver la place de no 1 mondial, ce qui pourrait être d'actualité à partir de l'été. Mais le succès dépend beaucoup d'un début de saison réussi.

"Bien sûr, je veux en priorité briller dans les grands tournois. Mais, pour y arriver, je dois d'abord faire tout juste ici à Doha et à l'Open d'Australie, où je tiens à défendre mon bien. Après Melbourne, j'aurai une pause presque plus longue que celle que j'ai prise après le Masters et je pourrai songer à voir plus loin."

Les "habituels suspects"

Une chose est sûre, obtenir la victoire ne sera pas chose aisée tout au long de l'année. Bien évidemment, le plus sérieux rival de Federer en 2011 reste Rafael Nadal, avec qui le Bâlois s'est partagé 21 des 23 derniers titres en Grand Chelem et qui tentera de soulever en Australie son quatrième trophée majeur de rang. Il faudra aussi compter sur Novak Djokovic et Andy Murray, mais également sur "d'autres suspects habituels", dixit le Maître, qui ont connu des coups d'arrêts en 2010, souvent pour des raisons de santé.

"C'était dommage que Nikolay Davydenko, Juan Martin Del Potro, Fernando Gonzalez et Tommy Haas aient été longtemps blessés en 2010. Je me réjouis de les voir à nouveau."

A voir le Bâlois évoluer tant en conférence de presse qu'en démonstration avec de jeunes joueurs prometteurs, on comprend vite qu'il semble très motivé. Il explique son secret pour conserver sa fraîcheur après une douzaine d'années passées sur le circuit. "Il faut éviter de laisser s'installer la routine. Il faut se dire que de jouer dans de tels stades pleins, dans des endroits fantastiques, ne va pas de soi. Je sais que ce que je vis est un privilège."

Chiudinelli face à un Marocain

Deuxième Suisse engagé à Doha, Marco Chiudinelli (ATP 117) a été gâté lors du tirage au sort. Issu des qualifications, le Bâlois en découdra avec le Marocain Reda El Amrani, modeste 217e au classement ATP et au bénéfice d'une wild-card au Qatar. En cas de succès, Chiudinelli pourrait retrouver Federer au 2e tour.

si/dbu

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Federer vante les mérites de son coach

Roger Federer, ex-numéro un mondial et actuellement 2e au classement ATP, a estimé lundi à Doha, que son nouvel entraîneur Paul Annacone lui apporte de nouvelles idées qui peuvent le rendre plus fort pour 2011.

"Paul arrive de l'extérieur et peut-être a-t-il toujours vu des choses dans mon jeu qu'il ne pouvait me dire parce que nous ne travaillions pas ensemble", a déclaré Federer, qui dispute cette semaine le tournoi ATP de Doha, qu'il a déjà remporté en 2005 et 2006.

Pour le Bâlois, "Paul s'est très bien intégré dans l'équipe. Il cherche de manière amusante de nouvelles voies pour essayer de battre l'adversaire, des voies que je n'avais pas vues auparavant et que je vais pouvoir exploiter désormais."

"Je pense qu'il y a une bonne harmonie dans l'équipe, laquelle évidemment est la clef pour bien jouer. Je suis quelqu'un de très facile à vivre", a précisé le joueur.

Federer, âgé de 29 ans, a gagné 29 des 33 matches disputés depuis son association avec Annacone (48 ans), en août 2010. L'Américain est un ancien joueur professionnel qui a atteint la 12e place mondiale à son sommet, en 1985. Il a notamment entraîné Pete Sampras de 1995 à 2001.

Isner bat Mahut en "seulement" 90 minutes

Vainqueur de Nicolas Mahut (ATP 132) en 11h05 à Wimbledon dans le match le plus long de l'histoire, l'Américain John Isner (ATP 19) n'a pris que 90 minutes pour battre à nouveau le Français à Perth dans le cadre de l'Hopman Cup. Isner s'est imposé 6-3 7-6. "Si j'avais perdu le second set, nous aurions peut-être joué pendant quatre heures", a remarqué Isner.

L'Américain avait battu le Français 6-4 3-6 6-7 7-6 70-68 au premier tour de Wimbledon. Le match s'était déroulé sur trois jours. Le cinquième set avait duré huit heures et 11 minutes à lui seul. "Depuis ce match (de Wimbledon), on est devenu de très très bons amis et c'est super de jouer contre lui", a ajouté Isner.