Notamment sur TSR 2 où le direct sera permanent quotidiennement alors qu’une émission dédiée sera diffusée chaque soir à 22 heures 30. Numéro 1 du tennis de la chaîne, Pascal Droz en sera à sa treizième édition et il sera au micro jusqu’en finale. Pour l’assister – les journées étant extrêmement longues en première semaine surtout – Pierre-Alain Dupuis et Jean-Marc Rossier se relaieront tous les deux jours. Enfin, depuis le vendredi 27 mai, soit les seizièmes de finale, Pascal Droz pourra compter sur les propos d’expert de Marc Rosset.
Expert, Pascal Droz l’est devenu. Bon joueur de tennis lui-même et passionné de ce sport, il se livre à une analyse pointue de ce qui nous attend durant ces deux semaines. « Nadal reste pour moi le favori de cette épreuve même si Djokovic l’a battu à Madrid et à Rome. L’Espagnol a envie de remporter un sixième titre et chaque année il arrive à la Porte d’Auteuil à son meilleur niveau. Et je pense que le Serbe va un peu faiblir sur terre battue. Malgré tout, ce serait une finale logique ».
Quid de Federer ?
Pour Pascal Droz, il ne fait aucun doute que Roger Federer sera le premier contradicteur des deux favoris. « Sur sa classe, son orgueil, sa volonté, Rodger peut les battre les deux. Mais il devra être à 100% de ses possibilités et il devra compter sur un affaiblissement de ces deux adversaires-là. Sur le plan du jeu, le Bâlois n’est pas sur le déclin.
Ce sont les autres qui ont fait des progrès et à bientôt 30 ans, il ne possède plus de marge de progression. Mais il ne faut pas l’éliminer trop vite. Tout comme Stan Wawrinka d’ailleurs. C’est une bonne seconde chance. Pas pour la victoire mais pour être en deuxième semaine. Quant aux Français, je ne les vois pas aller plus loin qu’un quart de finale ».
Parmi les autres vainqueurs potentiels, Pascal dégage trois noms : Nicolas Almagro, véritable spécialiste de la surface, Robin Söderling qui possède l’expérience de ce tournoi et Andy Murray, même si l’Ecossais ne le convainc pas pleinement. Depuis son premier Roland Garros en 1994, Pascal Droz a pu étudier l’évolution du jeu. « A l’époque, il y avait de purs spécialistes de la terre battue qui possédaient de gros lifts et cela nous emmenait vers des matches interminables. Maintenant, les joueurs sont plus complets et la puissance joue un rôle important. »
Le commentateur se réjouit de ce nouveau rendez-vous. Roland Garros est moins mondain qu’on le croit. C’est très populaire et très sympa. Beaucoup de billets sont réservés aux joueurs licenciés. C’est donc un public de connaisseurs. Et j’adore Paris. Si je devais choisir un tournoi dans l’année, c’est à Roland Garros que j’irais.
Alain Meury