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Wawrinka, roi de Melbourne en 2014, avait laissé planer le doute jusqu'au bout quant à sa participation au premier tournoi du Grand Chelem de l'année. Opéré du genou des suites d'un problème de cartilage, le Vaudois avait clairement déclaré qu'il n'était pas prêt pour cet Open d'Australie mais qu'il avait besoin de retrouver les courts. "Je suis venu ici pour me tester et pour me faire du bien dans la tête, avait-il dit. Je sais très bien que je ne serai plus là dans dix jours."
Le déroulement de son match contre Sandgren lui a malheureusement donné raison: Wawrinka est à des années-lumière de son meilleur niveau. Physiquement surtout. Athlète hors du commun, le Vaudois n'avait tout simplement pas les jambes pour espérer mieux. Il a même, par moments, semblé ressentir quelque gêne à son genou gauche balafré. Ce qui l'a visiblement empêché de bien servir (66% de premières balles).
Mais l'essentiel n'était pas là pour l'homme aux trois titres du Grand Chelem. Wawrinka avait décrit sa simple participation à l'Open d'Australie comme une "grande victoire". Et avait même estimé, après avoir battu en quatre sets le modeste Berankis au 1er tour, d'une "des plus grandes victoires de (sa) carrière", avouant avoir ressenti des douleurs "sur les flexions notamment" et reconnaissant son "manque de réactivité".
Le mot d'ordre pour le Vaudois est la patience. "Je sais d'où je viens, avait-il lancé après son 1er tour. Je sais qu'il me faudra encore énormément de travail pour retrouver la pleine possession de mes moyens."
ats/adav
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