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S'il regrettait le scénario de sa demi-finale (Hyeon Chung a abandonné alors qu'il était mené 6-1 5-2 en raison d'ampoules), Federer ne faisait pas d'état d'âme. "L'idée, c'était de gagner ce match pour aller en finale et me donner la possibilité de vivre encore plus d'émotions. Je me réjouis d'avoir atteint ce premier objectif", a-t-il expliqué.
"Car j'étais nerveux avant cette demi-finale. Je ne le connaissais pas vraiment. Nous avons beaucoup parlé tactique avec mon staff, et nous ne savions pas s'il allait jouer de manière agressive ou passive. J'ai bien frappé la balle, ce qui me donne quand même confiance. Ce n'est pas seulement parce qu'il était blessé que je me suis imposé", a-t-il poursuivi.
On va voir un meilleur Cilic qu'à Wimbledon
"C'est l'idéal avant une finale. Je suis content d'avoir gardé mes réserves d'énergie intactes. Ca sera peut-être une mega finale où on se retrouvera à 18-18 au cinquième set. Je suis prêt pour une grande bataille", a promis Federer, qui s'attend à souffrir face à Cilic. "On va voir un meilleur Marin qu'à Wimbledon", a assuré le Bâlois, qui avait dominé le Croate 6-3 6-1 6-4 en finale l'été dernier sur le gazon londonien.
"Marin avait souffert d'ampoules dans cette finale (réd: mais aussi des adducteurs). Ce problème l'avait perturbé sur le plan mental. Il était frustré, et savait que ce serait très compliqué pour lui", a encore expliqué l'homme aux 19 titres du Grand Chelem.
"Là, il sait qu'il est capable de me battre, ça change la donne. Je m'attends à un très bon match de sa part, comme à l'US Open (en demi-finale de l'édition 2014, où il avait été battu par Marin Cilic) ou lors du dernier Masters (où le Bâlois avait gagné 6-7 6-4 6-1). Et sa confiance est plus grande qu'au Masters, où il avait perdu ses deux premiers matches", a encore lâché Federer.
ats/adav
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