Timea Bacsinszky a toutes les cartes en mains pour devenir la deuxième Suissesse après Martina Hingis à se hisser en finale du tableau de simple d'un tournoi majeur. D'une part, sa confiance est à son zénith, la magie opérant à nouveau à Roland-Garros après un début de saison sur terre battue décevant pour elle. D'autre part, s'il y a une joueuse possédant les armes tennistiques pour juguler la puissance de feu de la grande Jelena Ostapenko (1m77), c'est bien elle.
Maître-tacticienne sur une surface où son slice et ses amorties sont des plus efficaces, Bacsinszky devra créer du jeu pour placer la Lettone sur la défensive et la sortir de sa zone de confort. Car, comme toutes les "cogneuses" du circuit, Ostapenko est surtout à l'aise lorsqu'elle parvient à jouer en cadence.
Un double disputé ensemble
Bacsinszky sait parfaitement à quoi s'attendre. Elle n'a jamais affronté Ostapenko, mais a déjà fait équipe en double avec la championne junior de Wimbledon 2014: c'était l'automne dernier à Pékin, où les deux jeunes femmes avaient gagné deux matches. "Elle est sympa, jeune, fougueuse. Moi, je ne suis plus du tout fougueuse", a souligné la Vaudoise mardi après son quart de finale.
Dix ans après sa première participation à Roland-Garros, Bacsinszky peut donc croire en son étoile dans ce tournoi si cher à son coeur.
ats/jbal