"Face à Stepanek, tout dépendra de moi"

Bien plus détendu que Federer au moment de faire face à la presse, Stanislas Wawrinka aura pourtant droit à un 1er tour de tous les dangers mardi ou mercredi face à l'ex-fiancé de Martina Hingis Radek Stepanek (34 ans, ATP 58). Le no2 helvétique n'a encore jamais battu le vétéran tchèque, en 4 duels.

"Son jeu ne me convient pas vraiment. Mais je ne l'ai pas affronté depuis longtemps", soulignait-il. Wawrinka, dont le dernier face-à-face avec Stepanek remonte à l'automne 2009 à Shanghaï - il avait abandonné en raison d'une blessure aux abdominaux -, n'a jusqu'ici jamais été à l'aise face au jeu tout en toucher et en variations du Tchèque.

"Je dois le battre si j'évolue à mon meilleur niveau. L'issue de cette rencontre dépendra essentiellement de moi", relevait néanmoins avec assurance le champion olympique 2008 de double. "Si je parviens à garder ma sérénité et à imposer mon jeu, j'aurai de nombreuses opportunités", expliquait un Stan "très motivé" à l'idée de disputer le Grand Chelem où il a disputé pour la 1ère fois un quart (en 2010). "Je suis ici depuis 10 jours et je me sens bien sur le court".

"Je ne peux pas être négatif après ce début de saison"

Le doute ne s'est-il pas installé après la période difficile connue depuis Wimbledon, avec seulement deux matches gagnés en 4 tournois ? "Peut-être que cela va continuer", rigolait-il. "J'ai vécu deux semaines et demie difficiles après mon départ pour l'Amérique du Nord. Je me suis retrouvé seul (réd: son coach Magnus Norman l'a rejoint à New York), et cela n'a pas été facile à gérer", racontait-il plus sérieusement.

"Mais je ne suis pas inquiet. Je sais que si je continue à travailler de la sorte, mon niveau de jeu reviendra également en match. Je ne peux pas me montrer négatif après un tel début de saison", affirmait le champion junior de Roland-Garros 2003, qui affiche tout de même un bilan de 36 victoires pour 15 défaites en 2013.

Sa baisse de régime des dernières semaines s'explique d'ailleurs aisément. "Je joue rarement super bien à cette période. Il y a peu de tournois, peu de rythme et beaucoup de changements de surface. Et il y a Gstaad, un tournoi que j'apprécie particulièrement mais où je perds rapidement confiance: je me mets trop de pression car je veux m'y imposer mais n'y parviens pas. Pour ces raisons, ce n'est pas une période facile".

"Mais je suis en pleine confiance, car mon niveau de jeu moyen à l'entraînement est plus élevé que jamais", poursuivait Wawrinka, qui ne ressent plus de douleurs au dos. "Je n'ai connu aucune gêne depuis longtemps, et n'ai absolument pas dû modifier ma préparation".

si/dbu