L'ex-patron du Servette FC, Marc Roger, inculpé dans le cadre de la faillite du club grenat, ne s'est pas présenté à une audience convoquée par le juge d'instruction genevois Marc Tappolet.
Le Français s'est excusé en invoquant des raisons de santé.
Le Français s'est excusé en invoquant des raisons de santé.
Marc Roger a fait remettre au juge un certificat médical valable jusqu'au 10 octobre, soit lundi prochain, a indiqué l'avocat des anciens joueurs du Servette FC, François Canonica. L'homme de loi n'a pas voulu commenter cette absence. Marc Roger à le droit d'être malade, a-t-il simplement noté.
L'ex-président du Servette est sorti de la prison de ChampDollon (GE) en juillet dernier. Il s'y trouvait en détention préventive depuis trois mois et demi. La chambre d'accusation de Genève avait exigé en échange de sa libération le paiement d'une caution de 300 000 francs.
Marc Roger se trouve actuellement en France, pays dont il est ressortissant. Selon ses avocats, qui se sont exprimés immédiatement après sa libération, les semaines qu'il a passées derrière les barreaux ont été une épreuve difficile pour lui. Leur client aurait été «profondément épuisé» par son emprisonnement.
Plusieurs chefs d'inculpation
Marc Roger a été inculpé dans le cadre de la faillite du Servette FC de gestion fautive, abus de confiance, banqueroute frauduleuse et faux dans les titres. Depuis qu'il est sorti de prison, l'ancien agent de joueurs ne s'est plus présenté aux audiences d'instruction menées par le juge Tappolet.
Le magistrat pourrait envisager, en cas d'absence répétée de Marc Roger, d'envoyer une commission rogatoire en France afin de pouvoir l'interroger. Le juge a aussi la possibilité d'émettre un mandat d'arrêt international. Marc Roger n'aurait du coup plus le loisir de sortir de France sans courir le risque d'être interpellé.
TXT avec les agences
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