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Marion Jones est en prison pour 6 mois

La sprinteuse avait dû rendre ses médailles olympiques.
La sprinteuse avait dû rendre ses médailles olympiques.
L'ex-sprinteuse américaine Marion Jones, condamnée en janvier à six mois de prison ferme pour parjure, est entrée vendredi dans une prison du Texas pour purger sa peine.

"Peu avant midi, Marion Jones est arrivée à la prison nommée
Federal Medical Center-Carswell et située à Fort Worth", a indiqué
à l'AFP Traci Billingsley, porte-parole de l'administration
pénitentiaire fédérale. Ainsi, la détenue "84868-054" a commencé à
purger la peine pour laquelle elle avait été condamnée le 11
janvier. Traci Billingsley n'a pas souhaité donner plus de détails
sur l'arrivée de Jones à Fort Worth, indiquant simplement que
l'athlète devrait effectuer sa peine dans ce même
établissement.

Privée de ses médailles

Marion Jones, 32 ans, avait été condamnée par la justice
américaine à six mois de prison et deux ans de mise à l'épreuve
pour avoir menti aux enquêteurs fédéraux. En octobre, lors d'une
conférence de presse, l'ex-championne, en larmes, avait reconnu
s'être dopée après des années de déni.



Ces aveux lui avaient valu de perdre ses cinq médailles, dont
trois en or, remportées lors des jeux Olympiques de Sydney (2000)
et d'être rayée des annales olympiques.

Près de sa famille

Condamnée le 11 janvier par un juge fédéral à White Plains (New
York), elle avait jusqu'au 11 mars pour se rendre. Sa sentence,
qu'elle devra "a priori" effectuer intégralement, de six mois ferme
et de deux ans de mise à l'épreuve a été complétée par 800 heures
de travaux d'intérêt général réparties sur les deux années.



Mariée en secondes noces à l'ancien sprinteur trinidadien Obadele
Thompson, Marion Jones, mère de deux enfants, dont un bébé qui n'a
pas un an, avait émis le souhait d'être incarcérée au Texas, près
d'Austin, où elle vit, pour rester près de sa famille.



AFP/rou

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Plusieurs sportifs dans la tourmente

L'ancienne sprinteuse a été condamnée pour avoir menti aux enquêteurs fédéraux à trois reprises. D'abord, en novembre 2003, dans le cadre de l'affaire Balco, du nom du laboratoire californien qui a fourni des produits dopants à nombre d'athlètes, puis en août et novembre 2006 au sujet de l'affaire de fraudes bancaires impliquant notamment le père de son premier fils, lui-même ancien sprinteur, Tim Montgomery.

Marion Jones n'est pas la seule à être impliquée dans l'affaire Balco. La légende du base-ball, Barry Bonds, est lui aussi soupçonné d'avoir menti aux enquêteurs. La star, qui a battu le record de home-runs l'été dernier et qui est sans club actuellement, à quelques semaines du début de la saison, doit répondre de cinq chefs d'inculpation: quatre pour parjure et un pour entrave à la justice. S'il est reconnu coupable, il encourt jusqu'à 30 ans de prison. En décembre, il a plaidé non-coupable.

Un autre grand joueur, Roger Clemens, est lui au centre d'une affaire de dopage et de parjure qui touche plus de 80 joueurs de base-ball.