Fait d'adresse et de dextérité
Dans notre émission Dimanche Sport, vous avez vu un sujet "tendance" consacré aux "traceurs", ces jeunes gens possédant l'art du déplacement, nommé parkour. Sport né en banlieue parisienne. Ils escaladent rampes, murs, immeubles et tous autres obstacles pouvant se dresser devant eux.
On les appelle les traceurs, mais on les a connu au départ sous
le nom de Yamakazi : un groupe de jeunes de la banlieue parisienne
qui avait donné son nom à un film devenu célèbre.
Un film célèbre en est né
Ils avaient trouvé un premier hommage dans un film appelé
«Yamakazi - Les samouraïs des temps modernes»,
réalisé par le cinéaste Ariel Zeitoun et sorti en
2001. Yamakazi était le nom de la troupe de parkour.
Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'un mot japonais,
mais d'une expression - ya makási - qui signifie «fort» et, par
extension, «personne d'esprit fort» en lingala (langue bantoue du
Congo)... En 2004, s'ensuivit un autre film, «Les Fils du vent»,
avec les mêmes acteurs principaux.
En vogue en Suisse romande
Des petits groupes de traceurs se multiplient en Suisse romande.
Ils se donnent rendez-vous par internet dans des lieux plutôt
urbains où il y a des obstacles à franchir.
Nicolas Burgy et Stephan Mahrer
en ont suivi quelques uns cette semaine, à Nyon. Un reportage à ne
pas manquer sur TSR1, dans Sport Dimanche, dès
18h55. Et si, toutefois, vous deviez le manquer, vous le
retrouveriez sur ce site dès demain matin. Qu'on se le dise!
Le pitch du sujet
Dennis doit retrouver des amis traceurs chez son amie Elisabeth...
Une fois de plus, ils vont s'inspirer des videos des grands maitres
qui circulent sur le net, comme le Français David Belle, dont le
père avait créer un entrainement spécifique pour les
pompiers.
Dennis: « ... le parkour c'est une manière de se déplacer, soit en
milieu urbain, soit dans un milieu nature."Ce, le plus rapidement
et le plus directement d'un point A à un point B. Ces jeunes
viennent de Nyon, de St. Prex et de Genève. Chacun a son groupe,
mais tous s'apprécient et aiment progresser ensemble.
Les traceurs ne sont pas des casse-cou
Certes, il y a parfois des blessures, mais curieusement, les
traceurs ne sont pas des casse-cou. Pas de hasard, donc, bien que
pas d'école, pas de formation ni de compétition.
Le parkour, c'est de l'apprentissage sur le tas, entre copains, et
c'est aussi ce qui fait son charme. Pas d'horaire, pas de
contrainte si ce n'est celle parfois d'être chassé d'un lieu, le
ParKour , c'est un sport de liberté.
TSR + TSRSPORT.CH / Stephan Mahrer, Nicolas Burgy, Ed. Stutz
LES LIENS UTILES SI VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS
Les liens des équipes
Publié