A l'arrivée, le coureur espagnol Aitor Gonzalez précédait de 25 secondes les Français Nicolas Jalabert et Christophe Mengin.
L'Espagnol Aitor Gonzalez (Fassa Bortolo)a enlevé en solitaire la 14e étape du Tour de France cycliste, dimanche à Nîmes, signant ainsi la première victoire espagnole depuis le départ de la Grande Boucle. Le vainqueur du jour,âgé de 29 ans, est professionnel depuis 1998.
L'étape (192,5 km), partie de Carcassone sur des bases très élevées malgré le vent défavorable, a pris tournure au 100e kilomètre après une multitude de tentatives d'échappée. Dans le groupe de dix coureurs qui s'est dégagé à l'initiative de Jalabert, aucun coureur ne représentait un danger au classement général, le mieux classé, l'Espagnol Egoi Martinez, affichant plus d'une demi-heure de retard.
Les dix échappés (Jalabert, Botero, Martinez, Landaluze,
Gonzalez de Galdeano, A. Gonzalez, Fédrigo, Mengin, Wrolich, Lotz)
ont creusé un écart important (10 min au Km 140) sur un peloton qui
a choisi de souffler après un début d'étape ultra-rapide.
Le peloton, réglé au sprint par le maillot vert Robbie McEwen
(Lotto), a franchi la ligne d'arrivée avec un retard de plus de 14
minutes sur le vainqueur. Le Français Thomas Voeckler (Brioches La
Boulangère) a conservé le maillot jaune de leader. Il compte
toujours 22 secondes d'avance sur l'Américain Lance Armstrong (US
Postal) au classement général.
Lundi, les rescapés de la course bénéficieront d'une journée de
repos avant de s'attaquer aux Alpes le lendemain.
La parole au vainqueur
"Je suis vraiment très heureux, c'est une énorme satisfaction pour moi", a commenté Gonzalez. "Jusqu'à présent, les choses ne s'étaient pas déroulées comme je le voulais, et aujourd'hui la victoire est là. Il était très important de savoir où attaquer, et j'ai senti le moment idéal. Puis j'ai tout donné pour aller jusqu'au bout."