Léon Walker est décédé des suites d'un cancer

Léon Walker, pas plus que ses prédécesseurs et premiers
successeurs, n'a pas connu beaucoup de succès à la tête de l'équipe
nationale.



Entré en fonction en mai 1979 à la suite du limogeage de Roger
Vonlanthen, il a été poussé vers la sortie en décembre 1980 au
terme d'une tournée sud-américaine de triste mémoire, qui a vu son
équipe s'incliner contre l'Uruguay, l'Argentine et le Brésil, avec
un goal-average de 0 but marqué pour 11 reçus.

Bilan négatif

En seize matches avec le onze national, Léon Walker n'a connu
que quatre succès, pour onze défaites et un nul (15 buts inscrits
pour 33 encaissés). C'est Paul Wolfisberg qui lui avait succédé.
L'ère Walker, comme celles de Bruno Michaud, René Hüssy, Miroslav
Blazevic et Roger Vonlanthen qui l'avaient précédé, coïncida avec
les années sombres du football suisse.



A l'époque, les clivages linguistiques et culturels entre les
différentes composantes de l'équipe se doublaient de profondes
divergences sur la conception du jeu. Autre élément à la décharge
des sélectionneurs, la formation helvétique manquait aussi de
joueurs d'envergure, comme le rappelle le journaliste Jacques
Ducret, spécialiste de l'équipe de Suisse.

Joueur de bonne valeur

Avant d'entraîner, Léon Walker avait étudié à Berne et fait
partie comme joueur (stoppeur) du grand Young Boys de la fin des
années 50, décrochant quatre titres nationaux consécutifs et une
Coupe de Suisse avec les Bernois. Il a été sélectionné à une
reprise en équipe de Suisse, avant de finir sa carrière à Sion et à
Lucerne.



si/ag