Sandy Casar gagne à Angoulême

Sandy Casar, qui avait chuté en début de parcours à cause d'un
chien, a fini par s'imposer dans une étape du Tour après avoir
terminé deuxième à trois reprises depuis 2005. Le Français a
devancé ses trois compagnons d'échappée, dans l'ordre le Belge Axel
Merckx, le Français Laurent Lefèvre et le Néerlandais Michael
Boogerd, dans un sprint jugé en faux-plat montant.



Cette étape de transition à travers le Périgord, longue de 210
kilomètres, s'est résumée, sous un beau soleil, à l'échappée menée
par les quatre coureurs dès la première heure. Le Belge Frederik
Willems, l'un des instigateurs de la fugue, a été repris par le
peloton après avoir chuté à cause d'un chien au 27e kilomètre.
Casar, lui aussi à terre dans le même incident, a pu en revanche
reprendre place à l'avant en compagnie de Merckx, qui avait raté le
début de l'échappée.L'écart a culminé à 17 min 30 sec à 50
kilomètres de l'arrivée, avant que l'équipe Euskaltel, soucieuse de
protéger la position des Espagnols Haimar Zubeldia (5e) et Mikel
Astarloza (10e), limite les dégâts.

Evans grappille 3 secondes

Le peloton a franchi la ligne avec un retard de l'ordre de huit
minutes et demie. Boogerd, qui occupait la 16e place au départ de
Cahors, s'est rapproché au classement général. Le Néerlandais,
coéquipier de l'ex-maillot jaune danois Michael Rasmussen viré par
sa propre équipe mercredi soir, participe pour la dernière fois au
Tour de France, tout comme Merckx.



Casar, 28 ans, est professionnel depuis 1999. Fidèle de l'équipe
de Marc Madiot (Française des Jeux) depuis ses débuts, il a
notamment déjà terminé sixième du Giro 2006. Sur la ligne,
l'Australien Cadel Evans a grignoté 3 secondes sur



Contador, au bénéfice d'une cassure dans le peloton. Son retard
s'élève désormais à 1 min 50 sec avant les 55,5 kilomètres du
contre-la-montre entre Cognac et Angoulême.



AFP/alt

Développement suit.