Après la rupture de sa collaboration avec l'Australien Tony
Roche en mai, le Bâlois a néanmoins continué sur le même rythme,
soulevant le trophée de Wimbledon pour la 5e année
consécutive.
"Est-ce que je veux un coach? Si c'est le cas, est-ce que je veux
quelqu'un pour ramasser les balles ou quelqu'un pour m'accompagner
partout?", s'est interrogé le no1 mondial en marge du Masters
Series de Cincinnati.
"Je suis très bien tout seul"
"J'ai commencé à y penser après Wimbledon, je dois m'interroger
sur ce que je veux et ce dont j'ai besoin. Je ne suis pas sûr du
tout (de la nécessité d'avoir un coach, ndlr). Je suis très bien
tout seul", a admis le Suisse de 26 ans.
"Si je prends un entraîneur, ce doit être la bonne personne, a
déclaré Federer. Je suis le numéro un mondial et je ne veux pas
prendre de risques. Tout ce que je décide doit être mûrement
réfléchi".
Le Bâlois a convenu qu'il prendrait une décision au début de
l'année prochaine: "A ce moment-là éventuellement, durant l'Open
d'Australie, je saurai quelque chose... ou peut être pas".
si/seb
Nadal: "je ne pense pas à la place de no1 mondial"
Rafael Nadal a lui déclaré rester concentré sur son jeu et ne pas penser à ravir la place de Federer après l'épisode du Serbe Novak Djokovic, qui a créé la surprise en s'imposant à Montréal.
"Je ne pense pas à la place de no1 mondial, je pense uniquement à jouer mieux que l'année dernière, j'ai déjà bien commencé en améliorant mon service, désormais je suis plus agressif, même sur la terre battue", a déclaré le no2 ATP.
"Je monte au filet plus souvent et je prends davantage de risques. Je passe également moins de temps sur le court, je veux juste m'améliorer", a précisé le Majorquin. L'Espagnol a également rendu hommage à Roger Federer: "Il est le favori pour la place de no1 mondial, son jeu s'adapte mieux à ce genre de surface (rapide)".