Après l'arrivée des Bostoniens Thomas Di Benedetto et James Pallotta à la tête du club de la capitale, dont ils possèdent 69%, l'Indonésien Erick Thohir vient de racheter 70% de l'Inter, le dernier club italien champion d'Europe, en 2010.
Les grandes familles italiennes lâchent le foot
Comme l'Angleterre (les deux Manchester, Chelsea...) ou la France (Paris SG, Monaco), la Serie A attire désormais les riches investisseurs d'autres continents. Le changement est encore plus radical en Italie, où les clubs étaient depuis toujours la propriété des grandes familles italiennes. Mais les Sensi ont lâché la Roma, comme les Moratti ont vendu l'Inter.
Certes, la Juventus reste à la Fiat et aux Agnelli, le Milan AC aux Berlusconi, et la Fiorentina aux Della Valle. Mais tous ces grands noms de l'industrie transalpine cherchent eux aussi de nouveaux actionnaires à l'étranger.
Les riches et passionnés présidents italiens n'ont plus les moyens de dominer l'Europe, comme ils le faisaient encore au début des années 2000.
Ils commencent à partager leurs clubs avec des fortunes venues de l'étranger, mais n'ont pas encore trouvé de mécène prêt à investir sans compter comme les Qataris du Paris SG ou le Russe Roman Abramovitch à Chelsea.
L'objectif est aussi de mieux vendre le foot italien dans le monde, démarche entreprise de longue date par les clubs anglais.
afp/tai