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Sepp Blatter et la FIFA dans l'oeil du cyclone

Sepp Blatter occupe le siège de président de la FIFA depuis 1998. [Keystone - Steffen Schmidt]
Sepp Blatter occupe le siège de président de la FIFA depuis 1998. - [Keystone - Steffen Schmidt]
Ciblée par des accusations de corruption et ébranlée par des arrestations de plusieurs de ses membres, la FIFA fait face à un tsunami auquel n'échappe pas son président Sepp Blatter. Un tsunami largement commenté dans la presse du jour.

"Sepp Blatter, le roi de la FIFA cerné par les scandales" titre 24 heures. "Il s'attendait à une réélection tranquille vendredi. Le Valaisan voit sa célébration ternie par de spectaculaires arrestations à Zurich et deux enquêtes pénales. Le roi vacillera-t-il?"     

"FIFA rime avec mafia"

"Il faudrait sérieusement songer à créer un album Panini des membres de la FIFA suspectés de corruption. Car il y a de quoi remplir des pages", ironise de son côté L'Express/L'Impartial.

"Dans le langage populaire, FIFA rime depuis des années avec mafia. La violence et le trafic de drogue en moins. Mais avec Sepp Blatter dans le rôle du parrain", poursuit le quotidien neuchâtelois, qui s'étonne que le nom du Valaisan n'apparaisse pas dans le cadre de ces poursuites judiciaires.  

"Le président de la FIFA a beau dire, ce scandale planétaire ternit de manière définitive sa fin de règne", estime Le Temps. "Même réélu vendredi, le Valaisan restera associé à l'affairisme et à la corruption, deux mamelles qui ont nourri depuis 40 ans sa soif de pouvoir", prévient le quotidien.

"Dégagez Monsieur Blatter!"                                        

"La question n'est plus de savoir comment la FIFA va s'en sortir. Car plus rien ne permet de défendre l'institution qui gère le foot mondial. Sa gouvernance est pourrie. A vrai dire, le mal est si profond qu'il n'est plus possible d'entrevoir la lumière. Néanmoins, à ce stade, une chose est certaine: Blatter n'a plus sa place au sommet du foot mondial", lâche Le Matin.

"Dégagez Monsieur Blatter! Vous n'avez plus rien à faire à la tête de la FIFA. Contentez-vous de répondre de vos erreurs et d'assumer vos responsabilités après dix-sept ans d'un règne peu digne. Faites-le pour le sport, pour le football et aussi pour votre pays", lit-on dans un éditorial sans concession de la Tribune de Genève.

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adav

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