"Ca ne me surprend pas, c'est normal", a aussitôt réagi Michel Platini, président de l'UEFA. "Il y avait un processus pour faire le vote en 2017, mais il n'y a pas de leadership à la FIFA. Donc c'est bien."
La désignation du pays hôte du Mondial-2026 devait intervenir lors d'un congrès de la FIFA en 2017 à Kuala Lumpur, avait annoncé en mars Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fédération internationale.
De nombreux soupçons de corruption entourent l'attribution à la Russie et au Qatar des Mondiaux 2018 et 2022. "S'il existe des preuves que le Qatar et la Russie ont obtenu (la Coupe du monde) grâce seulement aux pot-de-vin, alors elle pourrait leur être retirée", a expliqué dimanche Domenico Scala, président du Comité d'audit de la FIFA dans un entretien à l'hebdomadaire suisse Sonntagszeitung. Mais il a aussitôt souligné que "ces preuves n'ont pas été fournies" jusqu'à présent.
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