Toronto et Bakou, qui avaient montré de l'intérêt, ont finalement renoncé à se lancer dans une course de deux ans où Los Angeles et Paris figurent parmi les villes favorites pour succéder à Rio en 2016 et Tokyo en 2020.
"Nous accueillons cinq villes exceptionnelles, aux qualités indéniables", a déclaré le président du CIO Thomas Bach, précisant que le CIO verserait 1,7 milliard de dollars au comité d'organisation des JO 2024.
Face aux deux poids lourds que sont Los Angeles, candidat de substitution après le retrait de Boston, et Paris, berceau de l'olympisme moderne mais encore blessée par deux échecs successifs, Hambourg devra encore passer l'obstacle d'un référendum populaire le 29 novembre, même si les sondages sont plus que positifs.
Rome, hôte des Jeux de 1960, mise sur un projet compact et sur le soutien total du gouvernement. Budapest pourrait de son côté pâtir de son peu d'expérience dans l'organisation d'événements sportifs mondiaux et du manque d'infrastructures.
si/adav
La shortlist abolie
Premiers Jeux attribués entièrement selon les recommandations de l'Agenda 2020, vaste train de réformes engagées par le président du CIO Thomas Bach, les JO 2024 s'inscrivent dans un processus de désignation largement remanié. Principal changement: la shortlist, qui consistait à éliminer les candidatures les moins convaincantes, est abolie. Sauf accident de parcours, les cinq villes officiellement candidates au 15 septembre seront donc présentes lors du vote final en septembre 2017 à Lima.