Orlando domine Cleveland et rejoint les Lakers en finale

Les Orlando Magic affronteront les Los Angeles Lakers en finale
NBA, à partir de jeudi. Ils ont dominé Cleveland 4-2 dans la série
finale de Conférence Est grâce à leur succès 103-90 dans le 6e
match, samedi à domicile.

Dwight Howard étincelant

La franchise d'Orlando jouera la deuxième finale de son
histoire, la première depuis celle perdue en 1995 face aux Houston
Rockets (4-0). A l'époque, la pierre angulaire du Magic s'appelait
Shaquille O'Neal. Son digne successeur s'appelle Dwight Howard,
étincelant avec 40 points, 14 rebonds, 4 passes décisives et des
dunks à provoquer des tremblements de terre.



"Dwight a complètement dominé le match, a indiqué son
coéquipier Rashard Lewis. Il nous a littéralement portés sur
son dos". Orlando, seulement troisième équipe de l'Est à
l'issue de la saison régulière (derrière Cleveland et Boston), a
réussi un festival de tirs à trois points (12, dont 4 par Piétrus)
pour dominer un Cleveland impuissant.



Ecartelés entre la menace à l'intérieur de Howard et le danger
permanent représenté par les shooteurs extérieurs des Magic (Hedo
Turkoglu, Lewis, Mickaël Piétrus), les Cavaliers n'ont jamais su
trouver la clé du match. Sous les yeux du golfeur Tiger Woods, le
plus célèbre fan des Magic, les Cavs étaient d'ailleurs menés de 17
points à la mi-temps.

Cleveland, la ville maudite

LeBron James, le MVP de la saison, s'est fait plus discret qu'à
l'habitude (25 points, 7 rebonds, 7 passes et une maladresse
certaine: 8 sur 20 aux tirs, dont 2 sur 8 à trois points) alors que
Delonte West a surnagé (22 points). L'apport du banc des
remplaçants a encore été minime (10 points au total).



Les dirigeants de Cleveland savent désormais qu'il leur faudra
"muscler" leur banc en vue de la saison prochaine s'ils veulent
construire une équipe qui ne repose pas seulement sur le magicien
LeBron James, peu inspiré samedi.



Malgré le meilleur joueur de la saison régulière (James), le
meilleur entraîneur (Mike Brown) et le meilleur bilan (66v-16d),
qui leur assurait l'avantage du terrain jusqu'au bout, les
Cavaliers ont échoué dans leur quête de redorer le blason d'une
ville sportivement maudite, privée d'un titre national tous sports
professionnels confondus depuis 45 ans.



afp/rsch