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Vainqueur 108-104 des Lakers, Orlando revient dans la course

Le Magic d'Orlando n'a pas dit son dernier mot à l'image de Lewis.
Le Magic d'Orlando n'a pas dit son dernier mot à l'image de Lewis.
Les Lakers devront cravacher ferme pour remporter le titre de NBA. Battu 108-104 sur le parquet d'Orlando, Los Angeles ne mène plus que 2-1 dans la série. Les deux prochains matches se dérouleront toujours à Orlando.

Orlando a relancé le suspense en finale de NBA en réduisant
l'écart à 2 à 1 face aux Los Angeles Lakers grâce à sa victoire
(108-104) arrachée à l'ultime minute, mardi à domicile, avec une
adresse aux tirs et un Dwight Howard enfin retrouvés. Le Magic a
ainsi gagné le droit de jouer au moins encore deux matches, jeudi
et dimanche, de nouveau à domicile.



Emmené par l'intenable meneur de jeu Rafer Alston (20 pts, 8 sur
12 aux tirs), qui a mis l'équipe sur les bons rails en début de
rencontre, Orlando a retrouvé son adresse perdue dans les deux
premiers matches, avec 62% de réussite, et a surtout vu Dwight
Howard (21 pts, 14 rebonds) renaître. "Superman" n'a certes pas
encore évolué à son véritable niveau mais la prestation du pivot a
rassuré ceux qui ont eu peine à le reconnaître lors des deux
premiers actes à Los Angeles, où il avait très mal shooté (6 sur 16
au total), peu marqué (27 points) et été dominé par la défense des
Lakers.

Kobe Bryant bien muselé

Au fur et à mesure de la rencontre, Orlando est en outre parvenu
à contenir la vedette des Lakers Kobe Bryant, qui avait démarré le
match sur un festival (21 points à la pause dont 17 des 19 derniers
points de Los Angeles dans le premier quart temps). Le no 24 des
Lakers, auteur de 40 points lors du match no 1, n'a marqué que 10
points après la mi-temps pour finir avec 31 unités.



Le Magic a pourtant vécu quelques sueurs froides dans le dernier
quart temps en laissant les Lakers revenir à égalité avec moins de
trois minutes à jouer alors qu'il menait à un moment de 9 points.
Mais une "claquette-dunk" du Français Mickaël Piétrus avec deux
minutes à l'horloge puis un panier crucial de Rashard Lewis avec
une minute l'ont relancé à 104-101.



"L'action de Piétrus a été la clé, a expliqué
l'entraîneur d'Orlando Stan van Gundy. A ce moment-là, on
doutait, on ne faisait pas les bons choix et Mike arrive, suit le
shoot de Turkoglu et la met dedans. Je pense que c'est peut-être le
panier le plus important de la rencontre."

Une ambiance délirante

A 104-101 et une minute à jouer, Kobe Bryant a alors manqué un
lancer franc, avant de donner deux autres coups de pouce à Orlando
en perdant le ballon puis en ratant un trois points dans les 30
dernières secondes, dans une ambiance délirante et sous les fameux
slogans "Beat LA" ("Battez Los Angeles").



Piétrus (18 pts au total) et Lewis (21 pts), encore eux,
assuraient ensuite chacun leurs lancers francs pour aider le Magic
à remporter le premier match de son histoire en finale NBA, malgré
trois tentatives à trois points des Lakers. En 1995, sa seule
finale avant cette année, Orlando avait été battu 4 à 0 par
Houston.



afp/alt

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NBA, finale:

Match no1 Los Angeles Lakers - Orlando Magic 100-75

Match no2 Los Angeles Lakers - Orlando Magic OT 101-96

Match no3 Orlando Magic - Los Angeles Lakers 108-104
Les Lakers mènent 2-1 dans la série

11 juin: match no4 Orlando Magic - Los Angeles Lakers

14 juin: match no5 Orlando Magic - Los Angeles Lakers

16 juin: év. match no6 Los Angeles Lakers - Orlando Magic

18 juin: év. match no7 Los Angeles Lakers - Orlando Magic

La parole aux entraîneurs

Phil Jackson (Lakers): Ils ont très bien shooté. Je pense que leur banc a vraiment fait la différence, Piétrus marque 18 points en tant que remplaçant. Leur défense aussi a fait la différence car après le premier quart temps de Kobe (Bryant, 17 points), ils ont serré la vis, en lui rendant les shoots difficiles. Il n'a pas réussi à se remettre dans le même rythme. Nous avons laissé trop de liberté à Alston, je n'ai pas trop aimé ça et Howard a bien joué dans la raquette.

Stan van Gundy (Orlando): Je l'ai dit et répété durant la saison et pendant les play-offs, la seule chose qu'on ne peut pas reprocher, c'est de baisser les bras, d'abandonner. Nous avons tenu nos nerfs en fin de match. (A propos du record de 62% de réussite aux tirs en finale NBA) le ballon allait dans le panier, on avait la formule magique. Mais nous avions shooté à 29% dans le premier match, est-ce un record ça aussi? Rafer Alston nous a bien mis dans le match et a joué avec une confiance énorme. On a encore commis un peu trop d'interceptions mais nos arrières ont beaucoup mieux joué.