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Négociations rompues entre Bryant et Besiktas

La star des Lakers Kobe Bryant (à droite) a été intenable. [Patrick Semansky]
La star des Lakers Kobe Bryant (à droite) exigerait un salaire de 12 mio de dollars pour jouer en Europe. - [Patrick Semansky]
Profiter du lock-out de NBA pour s'offrir une star n'est pas si facile. Besiktas Istanbul a dû interrompre les négociations avec Kobe Bryant faute de financement. Seul un sponsor particulièrement généreux pourrait faire face aux exigences de la star des Los Angeles Lakers.

Les négociations entre Kobe Bryant et le Besiktas Istanbul ont été interrompues. Le club turc, qui a trouvé un accord avec Deron Williams (New Jersey Nets) en juillet, aurait besoin d'un nouveau sponsor particulièrement généreux pour s'offrir les services de la superstar des Los Angeles Lakers.

Selon une source proche du dossier, Kobe Bryant envisagerait néanmoins toujours de quitter les Etats-Unis si la saison de NBA devait être annulée en raison du "lockout" décrété le 1er juillet. Il lorgnerait vers la Chine ou vers le FC Barcelone, dont il est un fan de l'équipe de football. Le joueur le mieux payé de la Ligue, qui devrait toucher 26 millions de dollars en NBA lors de l'exercice 2011/2012, exigerait un salaire d'environ 12 millions pour s'expatrier...

Durant et Sefolosha lorgnent aussi sur l' Europe

Coéquipier de Thabo Sefolosha à Oklahoma, Kevin Durant a pour sa part expliqué qu'il y avait 50 % de chances qu'il traverse l'Atlantique en cas d'annulation du championnat de NBA. "Je devrai alors songer à jouer ailleurs", a déclaré le meilleur marqueur des deux dernières saisons selon le site internet officiel de la NBA. L'unique joueur helvétique de NBA pourrait pour sa part évoluer en Italie ou en Espagne. 

Les questions d'assurances constituent le principal souci au moment des négociations. Un joueur qui se blesserait durant le lockout alors qu'il ne bénéficierait pas d'une assurance avec son nouveau club verrait son contrat NBA tout simplement annulé. Tout joueur NBA sous contrat devrait par ailleurs quitter immédiatement sa nouvelle équipe si le lockout s'achevait.

Rien d'encourageant dans les négociations

Le président de la NBA David Stern a affirmé que rien d'encourageant n'était ressorti des deux heures et demie de négociations lundi avec les représentants du syndicat des joueurs. Le conflit qui oppose actuellement les joueurs aux patrons de clubs a abouti à un "lockout". Il s'agissait là de la première discussion entre David Stern, le directeur exécutif de l'association des joueurs Billy Hunter et le président du syndicat des joueurs Derek Fisher depuis que le lockout a été décrété par les propriétaires le 30 juin.

De nouvelles discussions sont prévues dans le courant du mois d'août, dans le but de trouver un accord avant la reprise du championnat prévue le 1er novembre. Stern n'est "pas optimiste quant à volonté des joueurs d'aborder sérieusement" les problèmes qui ont entraîné selon lui les pertes de la NBA, a-t-il ajouté.

Le différend entre joueurs et patrons de clubs porte sur la répartition des revenus de la NBA: les propriétaires de franchises, qui affirment avoir perdu l'année dernière 300 millions de dollars, cherchent en effet à augmenter leur part dans les 4,3 milliards de dollars générés chaque année par la NBA. Ils souhaitent aussi imposer une masse salariale fixe, projet auquel s'opposent les joueurs.

agences/ag

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