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A chacun son truc pendant le lock-out

Tony Parker a choisi de ne pas rester inactif et joue désormais en France, à l'Asvel. [Laurent Cipriani]
Tony Parker a choisi de ne pas rester inactif et joue désormais en France, à l'Asvel. - [Laurent Cipriani]
Pendant que leur syndicat se déchire avec les propriétaires de franchises sur les modalités d'un nouveau modèle économique, les joueurs de NBA, au chômage technique, s'occupent chacun à leur façon. Ils jouent à l'étranger ou entre copains, se marient ou... changent de nom.

La saison régulière, qui devait débuter le 1er novembre, a déjà été amputée de ses deux premières semaines à cause du lock-out et d'autres annulations devraient suivre après l'échec d'une tentative de médiation cette semaine.

L'appel de l'étranger

Des dizaines de joueurs ont fait leurs valises pour des Championnats du monde entier, de la France à la Chine. Tony Parker (San Antonio) et Nicolas Batum (Portland) sont retournés au pays, comme quatre autres Français de NBA. Pour Batum, l'Euroligue est même devenue "le plus grand Championnat du monde en ce moment". La principale vedette débauchée par un club étranger est Derron Williams (New Jersey), qui a atterri à Besiktas. Mais Bologne en Italie ne désespère pas de faire venir Kobe Bryant (Lakers), qui a passé ses jeunes années en Italie.

"D-Will" tient un blog sur espnewyork.com pour raconter son expérience turque. Première erreur: il a débarqué à Istanbul avec son sac à dos fétiche, noir, rouge et jaune, les couleurs de... Galatasaray. "Cinq personnes me l'ont fait remarquer dès l'aéroport", dit-il. D'autres étrangers de NBA sont aussi retournés dans leur pays d'origine en attendant la fin du lock-out: Danilo Gallinari (Denver) à Milan, Rudy Fernandez (Dallas) au Real Madrid, Andrei Kirilenko (Utah) au CSKA Moscou. Les frères Pau et Marc Gasol, sacrés champions d'Europe avec l'Espagne en septembre avec une victoire sur la France, ont choisi Barcelone mais ne font que s'y entraîner.

Home sweet home

Pour rester en forme et continuer à jouer en opposition tout en restant aux Etats-Unis, des joueurs NBA ont participé pendant l'été à une flopée de matches exhibitions ou de rencontres de charité, dans de petites salles devant un public qui n'a pas accès aux salles NBA faute de moyens. Des matches des Drew League (Los Angeles) et Goodman League (Washington) ont fait accourir les grands noms. Ces rencontres ont consisté en un festival d'actions individuelles où la moindre trace de défense était absente. Le principal rassemblement de vedettes a eu lieu le 8 octobre à Miami, à l'initiative de LeBron James. Carmelo Anthony, Chris Bosh, Dwyane Wade, Amare Stoudemire, Kevin Durant étaient là.

Mais le meilleur est peut-être à venir, avec une tournée internationale de six matches à Londres, Macao, Porto Rico et en Australie qui se dessinerait pour les deux premières semaines de novembre avec notamment James, Wade, Bryant (s'il ne s'engage pas avec Bologne) et nombre d'autres All Star de la Ligue, comme le MVP en titre Derrick Rose, Chris Paul, Kevin Garnett ou Blake Griffin. Un avant-goût de la "Dream Team" des Jeux olympiques 2012 ?

agences/rou

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Mariage, changement de nom et autres rumeurs

le feuilleton du lock-out a permis aux joueurs de multiplier les activités extra-basket. La palme revient à Ron Artest, l'ailier des Lakers, qui en a profité pour changer de nom. Il est officiellement devenu Metta World Peace (quelque chose comme "Amour et Paix dans le monde"). Il a bien retrouvé les parquets mais c'était pour un très populaire show télévisé de danse (Dancing with the stars), où il a été éliminé au 1er tour.

L'ailier de New Jersey, Kris Humphries, est devenu le beau-frère de celui des Lakers Lamar Odom en épousant Kim Kardashian, vedette d'un show de télé-réalité aux Etats-Unis avec une de ses soeurs, Klhoe, mariée à Odom depuis un an. Kevin Love (Minnesota), meilleur rebondeur de NBA la saison passée, a joué un tournoi de beach-volley réputé à Los Angeles.

Et LeBron James, un receveur de qualité au lycée, a récemment fait frémir le web de rumeurs quand il a demandé sur Twitter la date de la fin de la période de signature des agents libres en NFL (football américain). Evidemment, beaucoup de bruit pour rien. "King" James a aussi tâté de l'autre football européen en traversant l'Atlantique pour assister à Liverpool - Manchester United à Anfield road en tant qu'actionnaire minoritaire des Reds.