![Charlie Dalin n'est plus qu'à quelques centaines de kilomètres de la ligne d'arrivée. [Thibaud Vaerman / Hans Lucas]](https://img.rts.ch/articles/2021/image/izzec0-27716898.image?w=1280&h=720 "Charlie Dalin n'est plus qu'à quelques centaines de kilomètres de la ligne d'arrivée. [Thibaud Vaerman / Hans Lucas]")
Le suspense à son comble à 24 heures de l'arrivée
A 24 heures de l'arrivée du Vendée Globe, impossible de savoir qui sera le vainqueur parmi le groupe de cinq bateaux qui mène la course vers les Sables-d'Olonne dans un sprint au suspense inédit. Un suspense accentué par les compensations dont bénéficient ceux qui se sont déroutés pour sauver un concurrent.
Le premier qui passera la ligne d'arrivée pourrait ne pas être le vainqueur, car deux marins dans le groupe de tête bénéficient d'une compensation horaire pour avoir aidé aux recherches lors du naufrage de Kevin Escoffier: il s'agit de l'Allemand Boris Herrmann, en deuxième position mardi soir à 82 milles nautiques (152 km) derrière Charlie Dalin et qui a une compensation de 6 heures, et Yannick Bestaven (266 milles/493 km derrière le leader) avec une compensation de 10 heures et 15 minutes.
"Je sais que ça va se jouer à quelques heures ou quelques minutes près tout ça, donc pour n'avoir rien à regretter après la ligne d'arrivée franchie, je vais tout donner jusqu'au bout", a expliqué Yannick Bestaven.
Sur les 33 bateaux qui ont pris le départ, huit ont abandonné et 25 sont toujours en course, les derniers concurrents venant de passer le Cap Horn. Le Genevois Alan Roura (La Fabrique) pointait toujours au 16e rang mardi en début de soirée, à 3144,5 milles du leader.
agences/jfk
Publié
Classement (26.01, 21h00)
1. Charlie Dalin FRA
Apivia 625 km
2. Boris Herrmann GER
Seaexplorer + 133,8
3. Louis Burton FRA
Bureau Vallée 2 181,2
16. Alan Roura SUI
La Fabrique 5820,6
Une première depuis 2013
Pour retrouver un pareil suspense, il faut remonter à l'édition 2012-2013 lorsque Armel Le Cléac'h était arrivé seulement trois heures et 17 minutes après le vainqueur François Gabart, mais lors de cette édition-là, les bateaux suivants avaient rejoint le port respectivement deux jours, huit jours et neuf jours après le duo de tête.