Michel Desjoyeaux rentre aux Sables-d'Olonne
Le Français Michel Desjoyeaux a dû faire demi-tour lundi matin dans la sixième édition du Vendée Globe. Raison: problème électrique provoqué par une fuite.
Le skipper de Foncia, Michel Desjoyeaux, a dû faire demi-tour
lundi matin pour rentrer aux Sables-d'Olonne réparer un problème
électrique, au lendemain du départ du Vendée Globe. Alors qu'il
était à 200 milles nautiques des Sables d'Olonne le skipper de
Foncia a informé son équipe technique lundi à 9h19 de sa décision
de faire demi-tour et de revenir au port, a annoncé son équipe dans
un communiqué.
Troisième skipper à rebrousser chemin
Selon le service de presse du navigateur, une petite fuite d'eau
sur un des ballasts a provoqué un problème électrique qui empêche
le démarrage du moteur permettant de recharger les batteries.
Desjoyeaux a ajouté qu'il comptait être aux Sables lundi vers 22
heures. "L'équipe à terre se prépare à l'accueillir aux Sables
d'Olonne dans la soirée, pour réparer et repartir en course, au
plus vite", a précisé le service de presse du vainqueur de
l'édition 2000-2001 de cette course autour du monde à la voile en
monocoque sans escale et sans assistance.
Selon le règlement, tous les skippers qui rentrent aux Sables pour
réparer une avarie doivent repartir avant le 19 novembre à 13h01
s'ils veulent rester dans la course. Après les deux Suisses
Dominique Wavre (Temenos) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat),
Desjoyeaux est le 3e skipper à faire demi-tour.
afp/bao
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Wavre est reparti
Le Genevois Dominique Wavre, rentré dimanche en fin d'après-midi, est reparti dans la soirée après avoir changé un boîtier de commande électronique de son système de chargement de batterie. Le Vaudois Bernard Stamm, bout dehors endommagé dans un choc avec un chalutier, a entrepris de fabriquer un autre espar pour le remplacer. Le bout dehors est un petit espar saillant d'environ 1 m implanté à l'avant du bateau et qui permet d'envoyer les voiles d'avant.
Paradoxalement, Stamm et Desjoyeaux ne seront pas forcément pénalisés par leur retour à quai, dans la mesure où un très mauvais coup de vent attend l'avant de la flotte et risque de provoquer d'autres avaries.